Il faut toujours se méfier des grandes trappes comme celle de Georges Laraque. Le torCHon et son ex-grand timonier Bob "dégainé" Gainey ont payé cher (4 millions de dollars plus le discrédit de leur organisation, aussi bonne en hockey que les citadins bourgeois des ARPENTS VERTS l'étaient en agriculture) pour avoir ignoré ce précepte. Avec sa grande gueule, Big Georges a réussi à vendre un produit avarié (lui) au boss des CHaudrons. Habile funambule du mensonge, il pouvait faire croire n'importe quoi et...son contraire. Après que Laraque ait lancé sa poudre de Perlimpinpin aux yeux de Gainey, celui-ci n'y a vu que du feu, lui faisant signer un contrat de 4,5 millions de $ pour trois ans, pendant que le batailleur savourait, d'abord en silence puis ouvertement, sa belle prise (Bob) roulée dans la farine.
Au moment de congédier le batailleur de couleur, le printemps dernier, Silent Bob admettait que Laraque l'avait bien eu en le tournant en bourrique. En plus, comble du ridicule et de la malchance, pendant que Gainey faisait son annonce, trois escarmouches éclataient derrière lui, sur la patinoire pendant la pratique de ses protégés. Cammalleri en venait aux coups avec Josh Gorges. Puis il livrait ensuite un match de "pousse-toi, pousse-moi" avec Laroche Lapierre avant de se faire prendre à la gorge par l'assistant-entraîneur Kirk Muller qui lui intimait l'ordre de se calmer le pompon. Un peu plus tard, Travis Moen et un autre joueur décidaient de s'escrimer à coups de bâtons devant le filet. "Quelle famille", comme disait Janette Bertrand ! Encore un manque de pot, Gainey avait voulu mettre le gros Georges à la porte au début de l'année, mais le terrible tremblement de terre en Haïti était venu contrecarrer ses plans et l'a forcé à retarder une décision qui aurait fait mal paraître la direction du torCHon (bof ! une de plus ou de moins...)
Dire qu'il y a quatre ou cinq ans, le gros beu d'origine haïtienne avait déclaré, à sa manière bouffone habituelle, qu'il aimerait mieux prendre sa retraite que de jouer pour la Guenille. Faut croire que Gainey n'était pas à l'écoute ou que Laraque lui a dit le contraire lors des pourparlers qui ont mené à la signature de son mirobolant contrat, avec clause de non-mouvement (ne pouvait être envoyé dans les mineures), s.v.p. ! Pauvre Bob D.G., tous sauf lui, étaient au courant que Laraque en avait arraché dans les derniers mois de son association avec les Penguins de Pittsburgh. Toujours blessé, il se plaignait souvent d'un mal de dos chronique (difficilement vérifiable, comme tous les bénéficiaires de la CSST le savent, ha ! ha ! ha !).
Comme de fait, le nouveau pugiliste des CHieux se présenta au camp d'entraînement dans une condition physique lamentable. Il se rapportait en plus à un coach (Carbonneau) qui ne voulait pas de lui. Pas difficile de comprendre que Laraque n'était guère motivé et vaillant sur la patinoire. Et qu'il préféra rester à l'écart le plus possible, sauf pour faire le clown dans le vestiaire et constituer une distraction de première qualité pour le reste de l'équipe. Tout en encaissant joyeusement son gros chèque de paye et en jouant les vedettes auprès des représentants des médias et des fefans. Les joueurnalissssssses étaient ravis, car avec ses déclarations aussi savoureuses qu'idiotes, Laraque leur donnait de la bonne copie.
Même les publicistes courraient après lui pour le faire jouer...dans des commerciaux. On se souvient surtout de sa participation à la publicité sur la boisson énergisante OCTANE (photo et caricature ci-dessus). Et de la fureur qu'elle a déclenchée chez les féministes, accusant Laraque (et le CH par ricochet) du grave "crime" de machisme (sexiste). Par dessus le marché, en septembre dernier, Laraque était devenu le "délégué syndical" des joueurs de la CHiasse. Raison de plus pour se faire aller allègrement le mâche-patates en dissertant sur tous les sujets, beaux et laids. Et pour se mettre le pied dans la bouche plus souvent qu'à son tour, même après avoir juré qu'il ne parlerait plus aux scribes. Un vrai cirque ! Un délice pour les Anti-CH.
Mais là où Big Georges a vraiment péché, c'est au soir de l'humiliante élimination du torCHon, balayé en quatre matchs par Boston, en première ronde des séries, l'an dernier. Il avait pris la défense de Scary Price, qui venait de faire son imitation de Patrick Roy, en levant les bras au ciel après un arrêt facile pour lequel la foule des fefans du Centre Bell l'avait applaudi dérisoirement. Laraque avait alors mentionné que les fefans n'étaient pas de bons partisans, puisqu'ils descendaient leur club au lieu de le supporter, dans les moments difficiles. Un peu plus loin, l'instructeur des gardiens de buts, Roland Melanson, s'en prenait à la "crasse" en pointant du doigt les fefans de la zone Molson-Ex. Oooooouuuuuu... erreur fatale ! On n'attaque pas les fefans qui paient le gros prix pour voir jouer les Canailliens et acheter toute leur gamme de produits dérivés. Pierre Boivin et sa gang protègent leur clientèle comme un chien veille sur son os. Melanson et Laraque ont été expulsés de l'équipe, peu de temps après leurs déclarations intempestives.
À sa façon coutumière, en saltimbanque du langage, Laraque a quitté les Caca en affirmant, la main sur le coeur, que les fefans étaient les meilleurs partisans au monde. Sans doute pour les amadouer afin qu'ils donnent généreusement ($$$) à la cause qu'il venait d'endosser, c'est-à-dire, la reconstruction en Haïti. Profitant de son statut de vedette à la langue bien pendue, Laraque est retombé rapidement sur ses pattes en devenant porte-parole pour les VERTS et les groupes de défense des animaux. Fier végétalien, il n'a pas convaincu tout le monde de son sérieux, dans ce domaine. De mauvaises langues prétendent l'avoir vu parfois, se délectant de fast food (photo ci-haut). Ce ne serait pas la première ni la dernière fois que Big Georges mènent tout le monde en bateau...
Les Anti-Habs vont s'ennuyer de lui. Il avait le tour, comme personne, de ridiculiser les lèche-cul journalisssssses et l'organisation du CanaCHien. S'amusant comme un chat avec une souris...à moins que ce ne soit plutôt comme une mouche avec un tas de merde... Oui, il les a bien possédé les CHieux. Et ce, toujours avec un grand sourire. Comme l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours... En le foutant à la porte, Gainey et Jacques Martin l'ont traité de "pas bon". Ce qui n'a pas empêché Laraque d'encaisser les bonis des séries éliminatoires pour les victoires contre Washington et Pittsburgh. Sans compter le million de dollars qu'il empochera cette année, les deux pieds bien installés sur la bavette du poêle. Mort de rire ! Nous aussi !