Monday, July 5, 2010

P.K. SUBBAN SUR LES TRACES DE AL JOLSON


Première vedette du cinéma parlant dans le film Jazz Singer, le chanteur et acteur Al Jolson était spectaculaire sur scène. On dit qu'il subjuguait son public parce que chaque personne dans la salle avait l'impression qu'il chantait et performait pour elle seule, en particulier. Durant sa longue carrière (1911-1950) il a soulevé les foules et il fut le premier artiste à vendre un million de copies d'un disque. Jolson gesticulait beaucoup et il avait énormément de charisme. En regardant P.K. Subban jouer la comédie lors du match où les CanaCHiens ont été éliminés par les Flyers, le 24 mai dernier, j'ai été frappé par la ressemblance entre lui et Al Jolson. Le Jolson suppliant que l'on voit sur la photo est en tout point identique au Subban qui a prié l'arbitre de donner un quatre minutes de punition à un joueur des Flyers qui l'avait à peine effleuré au passage vers la fin de la partie. Se faisant saigner lui-même en écrasant ses grosses babines, le jeune défenseur du torCHon a tellement bien acté que l'officiel est tombé dans le panneau et a donné une double mineure au joueur de Philadelphie. Du grand art ! C'était alors 3-2 pour les Flyers, et cette pénalité aurait pu changer l'issue de la rencontre. Malheureusement pour "l'oscarisable" P.K., les Caca n'ont pu marquer et ils ont dû plier l'échine.


Conscient que son attitude fanfarone (il avait prédit que le CH gagnerait la Coupe), ses revirements coûteux et ses erreurs grossières avaient pesé lourd dans la débandade de son équipe en finale de Conférence de l'Est, la recrue des CHieux avait la mine basse après la dernière scène (photo ci-haut).


Il faut dire que le réveil était plutôt brutal pour le jeune blanc bec de la CHiasse. Tout le long de la série, les robustes Flyers lui ont montré comment ça se jouait en éliminatoires dans la LNH. Ils ont été sans pitié pour lui et sa bande de mauviettes. Par grands bouts, Subban a dû s'ennuyer de sa mère... Dans les deux dernières joutes, le 76 de la Guenille a été particulièrement pathétique. Les Flyers ont voulu lui montrer que son comportement arrogant et ses facéties de "fakeux" n'avaient pas leurs places chez les pros, surtout de la part d'une verte recrue qui n'a encore rien prouvé "en haut". Ils ont fait par exprès pour le frapper après les coups de sifflets. Parfois, P.K. a répliqué et à dû aller méditer au banc des punitions sur son inexpérience et sa stupidé. En d'autres occasions il a fait la "mémère" en chiâlant et en se plaignant aux arbitres. Disgrâcieux...pas digne d'un vrai homme.


Pourtant au début des playoffs, lorsqu'il se contentait de bien jouer sa position en défensive, de ne pas essayer de trop en faire, Subban a eu du succès. Faut croire que, par la suite, il s'est enflé la tête et s'est pris pour la vedette qu'il était dans les mineures. On l'a vu se lancer dans des montées d'un bout à l'autre de la patinoire. Sauf que les résultats n'ont pas été les mêmes que ceux qu'il a récoltés chez les Bull Dogs de Hamilton de la AHL. Au lieu de marquer des buts ou d'attirer les joueurs adverses vers lui avant de refiler le disque à des coéquipiers libres dans l'enclave, P.K. s'est fait rentrer dans la bande, a perdu la rondelle, se l'est fait enlever et/ou s'est ramassé sur le cul. De cette position, il était aux premières loges pour voir les opposants déclencher une contre-attaque et profiter de son absence en défense pour marquer en surnombre (3 contre 2 ou 2 contre 1). Un désastre...


Peu importe sa déconfiture finale, Piqué des vers Subban a une importante légion de fefans qui l'adore toujours. Ça se comprend, ils sont faits pour aller ensemble : prétentieux, grandes gueules, gesticulants, olé olé... Au plus noir des deux saisons précédentes, quand les Anti-Habs raillaient les fefans et leur club de pioCHes, les plus fanatiques Flanelleux serraient les dents en disant : "attendez que P.K. Subban arrive, ça va être à notre tour de rire". Oui, ils s'en promettaient beaucoup, mais ils devront encore patienter. C'est encore nous-autres qui avons ri les derniers... Que les victoires chanceuses contre Washington et Pittsburgh aient été plus que suffisantes aux fefans pour s'emballer, faire une émeute et croire en la Coupe Stanley; que les dingues des Caca aient vu en Subban un sauveur et un autre Bobby Orr; toute cette folie n'aura rendu que plus cuisante encore l'élimination en trois blanchissages et en cinq petits matchs de leur club de schtroumfs par les guerriers des Flyers. Des CHaudrons collants et sales qui ont été lavés, frottés à la laine d'acier et rincés à la grande eau...

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