Thursday, June 9, 2011
LE PRIX À PAYER POUR RIDICULISER LE CH ET SES FEFANS...
C'est bête à dire, mais après l'élimination des CHaudrons de MortYial par les Bruins de Boston, au mois d'avril, au moment où j'aurais pu enfin commencer à assister à du bon hockey, j'étais complètement vidé, écoeuré et dégoûté par la longue et pénible saison que nous ont encore offert les robots ennuyants de Dumbo Martin et compagnie. Souffrant donc d'écoeurantite aiguë, j'ai suivi le reste des séries éliminatoires par la voie des journaux, en ne regardant que quelques minutes de jeu par-ci par-là à la télé (les effets des sédatifs puissants que sont Pierre "Spock" Gauthier et Jacques "Dumbo" Martin semblent cependant se dissiper et je crois que je vais pouvoir enfin regarder le reste de la série finale de la Coupe Stanley). Cette saturation du hockey est aussi imputable aux trop longues saisons et au désir de profiter du beau temps qui revient, mais c'est surtout le prix à payer pour chercher ou attendre les opportunités de rire du torCHon moronréalaid : il faut se taper tous leurs matchs endormants, du calibre d'une ligue de garage ou de cabane à sucre. Il faut croire que l'on a rien sans peine... Souvent, et c'est bien facile à comprendre, le plus drôle, dans le train-train quotidien du CacanaCHien, se passe à l'extérieur de la patinoire. Quoi que, cette année, sur la glace, on a eu droit à tout un feu d'artifices de conneries de la part de Pédé Subban et de son pot de colle Scary Price. En faisant le bilan de la dernière campagne de la CHiasse, telle que je l'ai vue, analysée et ridiculisée, c'est d'ailleurs ma plus grande satisfaction d'avoir été le premier observateur à prédire que Subban ne pourrait pas continuer à se comporter indignement, comme il l'a fait toute l'année, sans se mettre à dos tous les joueurs de la NHL, y compris ses propres coéquipiers.
L'autre fait saillant de la saison du CHicolore a été la tempête dans un verre d'eau soulevée par l'accident de Pacioretty lors de sa rencontre le long de la bande avec Zdeno Chara, l'homme fier à qui Pacioghetti avait donné une poussée dans le dos après avoir marqué un but gagnant en prolongation, un peu plus tôt durant la saison. La photographie ci-dessus montre les belligérants après le geste stupide du no 67 du CHiendent. Il rit en pleine face de l'ancien détenteur du trophée Norris pendant que l'idiot à Subban joue au gorille protecteur. Picouille aurait été sûrement moins brave si l'arbitre n'avait pas retenu solidement le défenseur format géant des B's. Le sort a voulu que Max "le baveux" paye très cher son geste lâche de provocation en se retrouvant à l'hôpital à cause d'un poteau non sécuritaire, fournissant une autre preuve de l'incompétence des gens de l'organisation des CHieux, incapables de tenir leur "maison" en bon ordre. Il n'y a pas eu de suspension à Chara car les reprises télévisées ont démontré que le geste du capitaine des Bruins ne visait aucunement à blesser intentionnellement le joueur de la CHarogne. Il lui faisait simplement le bon vieux truc du "face wash" pour le rappeler à son bon souvenir. Toutes les gens sensées en sont venues à la même conclusion : c'était un accident. Toutes les gens sensées... sauf les crétins de fefans qui sont bêtement "montés au créneau", ont occupé le devant de la scène en organisant une manifestation ratée, tout en se couvrant de ridicule en portant plainte à la police contre Chara. ONLY IN MOUNTREAL... Cette niaiserie supplémentaire, caractéristique des bipolaires de la métropauvre, a fait le tour de l'Amérique au même titre que leurs émeutes déshonorantes des dernières années. "Pauvres deux de pique" se sont encore dits les américains et les anglophones canadiens en riant et en hochant la tête devant cette manière incongrue d'agir.
Si les fefans ont crié au meurtre dans l'affaire Chara/Pacioretty, on ne les a pas entendu lorsque Sidney Crosby (dont ils ont brûlé le poster au cours de l'émeute de l'an dernier au centre-ville) a été sauvagement attaqué au tout début de l'année 2011. Il a été assommé volontairement, de façon préméditée, tout comme Nathan Horton vient de l'être l'autre soir. Comme bien des amateurs de hockey, j'aime le jeu rude et les bonnes mises en échec. Mais je trouve intolérables ces gestes violents et barbares, ces mises en échec illégales qui mettent la vie des joueurs en danger. Au cours des dernières années, trois des meilleurs porte-couleurs de Boston ont été descendus de cette façon, un peu comme des animaux à l'abattoir. Outre Horton, Patrice Bergeron a subi plusieurs commotions cérébrales sévères dont on dit qu'il s'est remis en grande partie grâce à sa mère qui travaille dans le domaine de la réhabilitation en milieu hospitalier. Et il y a aussi, bien entendu, Marc Savard qui manque à l'appel après avoir été matraqué plus souvent qu'à son tour par des irresponsables dangereux. On ne sait même pas s'il pourra rejouer au hockey ou vivre normalement dans le futur.
Les autorités de la LNH ont promis d'agir pour enrayer ce fléau des coups à la tête. Cette violence gratuite qui a causé une véritable hécatombe ces dernières années. Non seulement la santé des athlètes est menacée mais les amateurs de hockey sont privés de voir évoluer quelques-uns des meilleurs joueurs de la profession, pour qui ils paient une partie de leurs billets lorsqu'ils assistent aux matchs. Parfois on croirait se retrouver au début des années '70 quand des joueurs perdaient la tête et se battaient à coups de bâtons [les plus vieux se rappellent du fameux combat au cours duquel Wayne Maki (joueur des Blues mort d'un cancer du cerveau en 1974, à l'âge de 30 ans) avait fracturé le crâne de Ted Green (Bruins), en lui rabattant son hockey sur la tête lors d'un match hors-concours, le 22 septembre 1969]. Selon une étude récente, 17 % des commotions dans la LNH seraient attribuables à des mises en échec illégales; 44 % se produiraient lors de mises en échec légales; 26 % résulteraient d'accidents; 8 % surviendraient lors de combats et un pourcentage indéterminé seraient reliées à des problèmes d'équipement et d'environnement (on pense au poteau rencontré par Pacioretty). Les responsables de la bonne marche de la Ligue pensent être en mesure d'apporter des améliorations pour rendre les patinoires et l'équipement des joueurs plus sécuritaires. Même chose du côté des mises en échec illégales et, particulièrement, des coups délibérés à la tête. Des sentences plus sévères à l'endroit des joueurs fautifs entreront vraisemblablement en vigueur. Moi j'irais même jusqu'à brandir des menaces de poursuites au criminel contre ces agresseurs, parce que leurs actes de violence s'apparentent à des voies de fait. Mais pour la majorité des cas qui restent (accidents + contacts physiques légaux) il est bien mal aisé de trouver des solutions pour diminuer le nombre de commotions cérébrales.
Demander aux joueurs de faire plus attention et de se respecter davantage sur les patinoires équivaudrait-il à un voeu pieux ? Il faut espérer que non, mais comme les politiciens, les joueurs de hockey ont la mémoire courte. Ils oublient vite les bonnes résolutions. Ils ont appris à jouer de façon agressive. Il faudrait, pour corriger une partie du problème des commotions, sensibiliser très tôt les jeunes qui apprennent à jouer notre sport national. Le hockey n'est pas un jeu électronique et la patinoire n'est pas une "pin-ball machine". Les entraîneurs et les parents de ces jeunes ont aussi des responsabilités à prendre dans cet épineux dossier. Voulant être parfois trop compétitifs, certains d'entre eux encouragent les enfants ou les ados à faire comme les grands, leurs idoles de la Ligue Nationale. Ceux dont les coups plus ou moins vicieux soulèvent l'enthousiasme et les clameurs des foules qui en redemandent. Même si c'est difficile de se contrôler dans le feu de l'action, les joueurs doivent être conscientisés et se rappeler qu'ils ne peuvent agir sans penser aux conséquences néfastes de leurs gestes. Ils ne sont fait que de chair, d'os et de sang même si certains d'entre eux, comme les médiocres pousseux de puck des Canailliens de Mourial, ressemblent à des robots. Toujours plates à voir jouer, sauf lorsqu'ils se détraquent, et, par bonheur, ça arrive assez fréquemment, au grand plaisir des anti-habs !
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