Tuesday, July 5, 2011
PIERRE "SPOCK" GAUTHIER A-T-IL OU EST-IL UN CANCER ?
À voir son visage émacié, son teint terreux, son regard éteint, sa silhouette squelettique, il est permis de se demander si Pierre "Spock" Gauthier n'est pas atteint d'une forme maligne de cancer... À entendre sa voix à peine audible, ses arguments creux et ses longs silences, on en vient à se questionner sur santé mentale... À constater les résultats faméliques de son travail depuis l'élimination hâtive de sa troupe de ballet-jazz contre les Bruins de Boston en avril dernier, il est légitime de penser qu'il EST UN CANCER pour son organisation... Mouais... la pêche aux agents libres a encore été désastreuse cette année pour l'homme aux oreilles identiques à celles de Monsieur Spock. Fallait-il s'attendre à autre chose puisqu'au fil des vingt dernières années, Mourial s'est transformé en cimetière de joueurs finis ou rejetés par les autres clubs de la NHL ? Il faut dire également que Gauthier avait préparé le terrain en faisant le post mortem de la saison écourtée des CHieux, au lendemain de leur dernière défaite. Y allant d'une déclaration sibylline et creuse, dont lui seul a le secret, il avait fait un oracle de sa maigre personne en murmurant du bout des lèvres : «Nous ne sommes pas loin d'aspirer à la Coupe Stanley». Paroles magiques qui ont encore, comme toujours, conforté les fefans dans leurs croyances religieuses fanatiques à l'égard du futur glorieux de la Sainte Guenille... Bien assis sur son steak, à ses côtés, le coach aux oreilles de pachyderme, Jacques "Dumbo" Martin s'était dépêché lentement de renchérir en balbutiant dans un français infirme : «Nous avons l'expérience, la profondeur et le caractère pour relever les plus grands défis et faire face à l'adversité. Les joueurs ont l'équipe à coeur». À noter que ces mots ne sont pas les siens mais une traduction, par les journaliCHe-culs moronréalaids, du franglais rachitique de Martin. Alors, si tout est parfait comme l'affirme la direction du torCHon, si tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, pourquoi se donner la peine d'améliorer l'équipe ? Ça va de soi que les changements ne peuvent être que de nature cosmétique... La Coupe est à portée de main... C'est clair comme de l'eau de vaisselle... On garde le cap. Surtout le cap salarial ! Et c'est pas grave si on fait patate encore l'an prochain. On n'aura qu'à justifier l'échec par les blessures à des joueurs clefs, ou mettre la faute sur le mauvais temps, ou la malchance, ou l'inconstance du Frère André, ou le piteux état des ponts autour du bidonville mourialaid...
Heureusement que j'étais bien assis lorsque j'ai consulté le site internet du Réseau des Suceurs (RDS) juste avant l'ouverture du marché des agents libres. En première page, les porteurs de valises de la CHiasse, des maîtres maquilleurs et des experts en chirurgie plastique pour embellir l'image du torCHon, avaient écrit que le CH avait ni plus ni moins que Brad Richards dans sa mire et qu'il voulait l'attirer dans la métropauvre. Encore une fois, une démonstration éclatante que ces imbéciles ne vivent pas sur la même planète que le commun des mortels. Richards dans le dépotoir à ciel ouvert de Gérald Tremblay !!! Pensez-y ! Du délire ! Pourquoi pas essayer d'aller chercher le Prince William pour le faire jouer avec le Caca tant qu'à y être ?! Complètement insensé ! Joueur d'élite et CanaCHien de Mourial ne vont tout simplement pas dans la même phrase ! Oubliez ça les fefans ! Aucun joueur étoile ne se pointera dans votre trou à rats, à moins d'y être obligé parce qu'il doit venir y jouer avec son équipe pour affronter vos deux de pique...
Le seul poisson qui a mordu à l'hameçon de Spock Gauthier a été Erik Cole. Et, encore là, Gauthier n'a pas de mérite puisque c'est le cap'tain America, Brian Gionta, qui a réussi à capturer son compatriote et ex-porte-couleurs des Hurricanes. Probablement en le faisant boire beaucoup d'alcool ou en lui faisant fumer du bon stock... De toute façon, Cole est étiquetté "béquille", comme Andrei Markov, dans tous les guides ou les revues de prévisions de hockey. Il a été blessé gravement à plusieurs reprises et il a manqué une quantité astronomique de parties. Il est rapiécé de partout à la suite de fractures ou de sévères contusions à la jambe (deux fois), à un pied (deux fois), à la hanche, au coude, à un bras, à une vertèbre, au cou, et au haut du corps. Il a été éprouvé par des maux de dos et il a aussi souffert d'un muscle étiré à la cuisse. Tout ça parce qu'il joue un style "kamikaze" en se bagarrant devant le filet, en se débattant le long des rampes, et en faisant des mises en échec qui lui font encaisser une partie des coups qu'il donne ou qu'il mange en entrant en collision avec des adversaires. Cet autre américain (on devra rebaptiser bientôt le CH du nom des "Mount Real Yankees" tellement il y a d'amerloques dans le club des Molson) arrive à un âge (33 ans au début de novembre) où les joueurs d'avant connaissent généralement un déclin assez marqué. D'ailleurs, c'est ce que disent les revues spécialisées. Dans la revue FORECASTER on conclut, en parlant de Cole : «veteran power forward on the decline». En ce sens, il cadre parfaitement dans le portrait du torCHon, composé essentiellement de joueurs pour la plupart âgés, glissant inexorablement sur une pente descendante. En défensive, cette vérité était tellement flagrante que l'on a laissé aller le vieux Hamrlik, Gauthier craignant sûrement que ce vieux croûton lui chie dans les mains comme Spacek l'an passé. Avec Markov qui va très certainement retourner à l'infirmerie au moindre coup de vent l'automne prochain, le Peter Gauthier from Vermount a recruté quelques défenseurs européens ce printemps afin de colmater d'éventuelles brèches à sa brigade défensive de l'âge d'or. À savoir si ces gars-là sont prêts à affronter les rigueurs du calendrier de la NHL, c'est une autre paire de manches... Peut-être que Alexei Yemelin ne serait pas pire que Spacek, Gill, Subban ou Weber, mais ça c'est loin d'être certain...
Alors, Gauthier a-t-il ou est-il un cancer ? Difficile de se prononcer... C'est plutôt le bidonville de Mourial qui est rongé par cette terrible maladie incurable. À examiner ses problèmes urbains, sanitaires, ou de pollution, on ne voit guère de différence entre la métropauvre et les poumons noirs d'un cancéreux. Avec comme métastases furonculeuses les crétins de fefans...
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