Sunday, November 20, 2011

LES JOUEURS DU CLUB VISITEUR ENCORE INVISIBLES AU CENTRE POUBELL...


J'aurais demandé un remboursement du prix de mes billets si j'avais assisté aux deux derniers matchs locaux des Cannes à CHiens au Centre PouBell. J'aurais éprouvé le même sentiment de frustration que le spectateur qui paye une forte somme pour voir un combat de boxe et qui n'en a pas pour son argent puisqu'un des deux belligérants refuse de se battre. Il se contente de se protéger le mieux possible des coups de son adversaire sans répliquer pour la peine. Oui, pour créer un intérêt minimal dans un match de hockey, ça prend au moins deux adversaires. S'il y en a un qui ne se présente pas ou qui joue les hommes invisibles, c'est un peu comme si vous assistiez à une pratique. Après les Hurricanes de la Caroline, plus tôt cette semaine, ce fut au tour des Rangers de New York de se déguiser en courants d'air au cours de leur escale de "touristes" à Moronréal. Après 48 minutes de jeu, les "vacanciers" du Big Apple n'avaient que dix maigres lancers au but. Ils n'avaient pas souvent la rondelle et ils refusaient de batailler pour s'en emparer ou la garder. Ils semblaient patiner dans la mélasse. Amorphes, sans vie, les Blue Shirts ne voulaient décidément pas payer le prix pour de se libérer du carcan défensif des CHieux. Invisibles, les super vedettes Gaborik et Richards se sont laissés entraîner dans le courant d'indifférence qui a coulé rapidement le bateau des Rangers face un club miné par l'absence de plusieurs éléments. Bref, les New Yorkais n'ont pas fait leur part pour qu'on ait droit à un affrontement digne de ce nom. Leur gardien Martin Biron a mal paru sur une couple de buts, mais que les Rangers aient perdu 2-0 au lieu de 4-0 n'aurait pas changé grand chose. Ils ont encaissé une cinquième défaite consécutive dans la caverne d'Ali Molson et ses quarante voleurs.

Récemment, je crois que c'est Joe Thornton, des Sharks de San Jose, qui qualifiait les Rangers de club de molassons. Le gros joueur de centre, qui a aussi porté les couleurs des Bruins de Boston, ne s'est sûrement pas fait d'amis à New York, mais sa déclaration n'est pas fausse. Avec des équipes souvent impressionnantes sur papier, garnies de gros noms surpayés, les Blue Shirts se sont faits une réputation de dégonflés, et de perdants accusés de ne pas livrer la marchandise. On est loin de la glorieuse époque du milieu des années '90 où les coéquipiers de Mark Messier étaient prêts à saigner du nez et à défoncer des murs pour suivre leur capitaine à la guerre. Cette détermination et ce courage leur avaient d'ailleurs valu une Coupe Stanley... Tout un meneur d'hommes, tout un leader légendaire que ce Messier. Il ne s'en fait plus comme lui. À côté de cette force de la nature, le p'tit capitaine du torCHon, Brian Gionta, fait figure d'avorton ou de larve infecte...



Que se passe-t-il pour que Scary Price n'ait qu'à se mettre sur le "cruise control" pour enregistrer deux blanchissages coup sur coup au Centre BêêêBell ? L'organisation du Caca envoie-t-elle de l'air chloroformé dans le vestiaire des visiteurs pour les endormir durant la partie ? Après le Sandgate d'il y a quelques années (sable répandu sur le chemin de la chambre des joueurs des Flyers pour briser leurs patins, durant les séries éliminatoires) ça ne serait même pas surprenant ! Jamais je ne croirai que les Bruins de Boston vont se laisser endormir de cette façon demain soir. Ils ont déjà deux défaites à se faire pardonner contre la CHiasse cette saison. Bien entendu, les fefans vont estimer que leurs favoris ont joué deux matchs parfaits à la maison, la semaine passée. Ça serait bien que les champions de la Coupe Stanley les ramènent sur terre et...sur le cul !

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