Les affrontements sportifs dépassent souvent le simple rapport de force entre les belligérants en présence. Parfois plus que le talent, l'état psychologique des joueurs d'une équipe peut influencer énormément le déroulement d'un match. Peu habitués à connaître du succès, comme c'est le cas en ce début de saison, le gardien de buts Mike Smith et ses coéquipiers des Coyotes de Phoenix ont peut-être pris pour acquis que la partie d'hier soir serait facile contre des Canailliens de Mourial, pas forts d'avance et décimés en plus par les blessures (Gomez, Markov, Cammalleri, Kostitsyn, Campoli). En l'absence de leur premier centre, Daymond Langkow, (hors de l'alignement pour cause de mortalité dans sa famille), les Coyotes n'ont pas fourni un niveau d'effort acceptable et suffisant pour bafouer les CHaudrons comme ils auraient dû le faire. Leur entraîneur Dave Tippitt a d'ailleurs souligné ce manque d'ardeur au travail pour expliquer la défaite des siens (3-2 en prolongation). Raffi Torres, l'auteur du deuxième but des Yotes, en a rajouté en faisant remarquer que son club n'a pas démontré assez d'esprit de compétition ou de combativité face à leurs opposants d'hier. De plus, a-t-il noté, l'équipe locale n'a pas dominé "physiquement" les CHieux, comme cela s'imposait face à des adversaires renommés pour être peureux, surtout après avoir pris les devants 1-0 dans la rencontre. En résumé, les Coyotes n'étaient pas assez affamés et ils ont été trop complaisants ou gentils à l'égard de leurs visiteurs. Un peu comme la charmante cowgirl Olga Kurylenko photographiée ci-dessus près du panneau routier souhaitant la bienvenue aux visiteurs en Arizona. Si ça peut vous intéressez, je viens d'écrire un article au sujet des cowgirls sur mon site BELLES À CROQUER (http://bellesacroquer.blogspot.com). Un captivant diaporama accompagne le texte. C'est à voir !
Les Coyotes ont une fiche désolante contre la CHiasse au cours de leurs treize derniers matchs (0-11-2). Ils n'ont pas gagné contre ce club poche depuis décembre 1998. Stupéfiant et inexplicable ! Si jamais les Coyotes déménageaient à Québec, faudrait que ça change ! Il faut aussi comprendre qu'hier soir, craignant le pire, comme c'est souvent le cas en pareille situation de détresse, le Caca a joué avec l'énergie du désespoir. Ce qui m'a déplu surtout du côté de Phoenix c'est leur mollesse dans leur zone. Sur le but de Gionta qui nivelait le pointage 1 à 1, le défenseur Boyd Gordon dormait. Il s'est bêtement fait subtiliser le disque derrière le filet de Smith et ce dernier n'a pas semblé plus éveillé que son coéquipier pour empêcher le capitaine de poche du CH de le déjouer sur un "wrap-around". Normalement, dans la LNH, vous ne devriez pas marquer sur ce genre de jeu. Par ailleurs, décidément, la Sainte Guenille a le bon Dieu de son bord. En première période, Tomas Plekanec ressemblait à un paraplégique, en grimaçant de douleur, en semblant paralysé et en mettant une éternité à se relever, après avoir été frappé près de la bande. En revenant au jeu au début du deuxième vingt, il semblait pourtant au sommet de sa forme ! Un miracle du Frère André ! Et Josh Gorges, qui compte un but par année, a bien choisi son moment pour toucher la cible en sur-temps ! Misère... Scary Price n'a pas eu à se surpasser pour inscrire cette victoire à sa fiche. L'offensive des Coyotes manquait d'autorité, de conviction et de mordant. On s'attend à plus de détermination de la part d'un club qui joue à la maison. Il est vrai qu'il y avait un méchant paquet de mongols, vêtus du torCHon et coiffés de la calotte du CHicolore, qui assistaient au match. Ils encourageait leurs minus en criant et en gesticulant comme des demeurés, pendant que les fans de Phoenix restaient de glace et regrettaient d'avoir profité de billets gratuits ou à rabais. Quand mettra-t-on fin à cette mascarade et à cette grosse joke que constitue l'acharnement d'implanter un club de hockey dans le désert de l'Arizona ? Le manque d'intérêt pour le hockey à Phoenix est aussi profond que le Grand Canyon... Mais qui sait ? Hier soir, les Coyotes ont peut-être été intimidés par cette bande de spectateurs CHicolores, menaçant de perdre leurs dentiers en vociférant comme des bêtes dont la queue se serait prise dans des pièges à ours...
Il faut tout de même donner à César ce qui appartient à César. Les CHieux sont les maîtres de l'auto-promotion et des faux-semblants. Après avoir encensé Lars Eller (auteur de l'impressionnant total de "un" but depuis le 8 mars 2011) qui par son jeu magnifique, digne de Wayne Gretzky, a fait oublier Halak, (le joueur pour qui il a été échangé l'an dernier), les joueurs et les membres de l'état-major de la CHarogne se sont donnés le mot pour louanger Scott Gomez, (un autre échec retentissant qui enrage les fefans depuis longtemps) cette semaine. Oui, oui, Scott Gomez, ce marqueur prolifique dont le tir foudroyant rappelle celui de Brett Hull. Gomez serait extraordinaire dans le vestiaire. Il n'arrêterait pas de dispenser ses précieux conseils, surtout auprès des plus jeunes porte-couleurs de la CHiasse. Il partagerait avec eux son secret pour gagner la Coupe Stanley (LOL). Un maître suprême ! Ni plus ni moins qu'un dieu ce Gomez. En passant, parlant de Coupe Stanley, j'ai reçu un message dans mon compte YouTube concernant mon montage audio-visuel "Tout petit, tout petit, le Cacanadien" -"small team = small results"- (que vous pouvez voir sur YouTube et sur mon site L'ANTI-HABS ILLIMITÉ). Mécontent de mon diaporama, un rappeur anglophone moronréalaid m'invitait à visionner une de ses productions, composée à la gloire de son équipe de hockey chérie. Malheureusement, les images de la vidéo en question étaient floues et de mauvaise qualité. Ça se comprend, dans son clip le gars a reproduit des images qui datent des dernières conquêtes de la Coupe par le torCHon. C'était il y a très, très, très longtemps... Tellement longtemps, que les moins de trente ans ne peuvent s'en rappeler et que les plus vieux en gardent un souvenir embrouillé... "Chante-là ta chanson", pauvre mec ! L'époque glorieuse des dynasties du CH, c'est de l'histoire ancienne ! Le temps achève où la direction du torCHon pourra inviter un Henri Richard ou un Jean Béliveau (surtout quand le club va mal) pour remettre une Coupe "Mollassone" à un joueur actuel du Caca. Bientôt, les anciens "glorieux" seront tous morts et enterrés... Ils ne pourront plus redorer l'image du Cacanadien...
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