Friday, November 25, 2011

PHILADELPHIE : VILLE DE PRÉDILECTION POUR LES ANTI-HABS !

Lorsque les CHaudrons de la métropauvre moronréalaise jouent à Philadelphie, c'est toujours un délice pour les Anti-Habs. Pourquoi ? Parce que, comme nous, les partisans des Flyers détestent le CanaCHien, et ses fefans, qui osent se rendre dans la ville de l'amour fraternel pour encourager leur club de deux de pique et faire rire d'eux. Le couillon à P.K. Subban a toujours droit à un concert de huées de la part des fidèles fans de l'"Orange Crush". Et, immanquablement, les spectateurs qui assistent au match en profitent pour reprendre dérisoirement le chant ridicule des fefans (le "olé, olé, olé, olé" ou le "ohé, ohé, ohé, ohé"...ce n'est pas clair) quand les carottes sont cuites pour les CHieux. En cette semaine chargée pour la CHnoutte, et avec en perspective un rendez-vous effrayant demain contre Sidney Crosby et les Penguins, les troupiers de Dumbo Martin désiraient sans doute essayer d'endormir les Flyers pour ne pas que ceux-ci les maganent trop. D'autant plus que la partie débutait à 15 heures, une heure où les joueurs ont l'habitude de faire un p'tit somme pour refaire leur réserve d'énergie en vue des matchs qui ont lieu ordinairement en soirée. Oh... les Flyers ont été relativement tranquille en première période, mais la tactique du "lit tricolore" ou de la prise du sommeil "à la Canadienne" a échoué à partir du second engagement. En l'espace de 6 minutes et 48 secondes, Claude Giroux et ses coéquipiers enfilaient trois buts sans réplique, ne faisant ainsi qu'une bouchée des Canailliens.




Ayant développé une forte rivalité avec le torCHon en les éliminant à quelques reprises en séries Stanley au cours des dernières années, les Flyers connaissent bien la stratégie de leurs ennemis et ils évitent ainsi de tomber dans le panneau de l'endormitoire. Trop éveillée et exigeante, leur foule partisane ne les laisserait pas succomber au piège CHicolore, de toutes façons. Histoire de leur enlever toute idée de se battre et d'espérer voler une victoire, les Flyers reçoivent toujours les peureux de la CHarogne à coups de bâton, de coude, de genou, agrémentés ici et là par le classique coup de la "corde à linge". Habituellement, les CHieux ne demandent pas leur change ou leur reste et ils abdiquent assez rapidement. En l'absence de blessés d'importance (Pronger, van Riemsdyk, Jagr), Giroux a pris les choses en mains. Et quelles mains ! Aucun des porte-couleurs de la flanelle fripée (les Habs ont encore une fois "impressionné" en ratant le filet à pas moins de dix-sept reprises dans cette rencontre) n'aurait pu enfiler l'aiguille comme il l'a fait sur ses deux buts marqués d'angles restreints contre un Scary Price médusé. Littéralement abandonné pendant tout le match par sa gang de coéquipiers lâches, Scary n'avait pas le coeur à rire à la fin du deuxième vingt, après avoir été bombardé par les Flyers. Frustré et donnant encore une autre preuve de son manque de maturité, il a donné un violent coup de bâton sur la rampe avant de filer vers le vestiaire pour calmer cette autre crise de bipolarité.



Le plus inquiétant pour la CHiasse c'est que son anémique jeu de puissance a recommencé à ressembler à un pétard mouillé comme ce fut le cas dans leur séquence de matchs désastreux, en début de calendrier. Le pourcentage de réussite du CH en supériorité numérique a chuté à un maigre 13,3 %, bon (on devrait dire "mauvais") pour le 26e rang de la LNH. Autre statistique intéressante qui démontre que les Flyers voulaient plus la rondelle que leurs piètres adversaires : ils ont enlevé la noire aux CHieux pas moins de quatorze fois (contre cinq fois seulement pour le CHiendent). Tant qu'à faire, la bande à Molson aurait dû poster les deux points aux Flyers au lieu de se rendre en Pennsylvanie pour être des objets de moquerie de la part des gens de Philadelphie. Il n'y a pas longtemps, à le voir remplir les filets adverses, les fefans se prenaient à rêver à un trophée Hart pour Max "le boutonneux" Pacioretty. Mais le nouveau "rocket Richard" ne carbure plus très fort. Il y a de l'eau dans le gaz. La grande échalotte portant le numéro 67 ne produit plus que des flatulences depuis plusieurs matchs... Et le chat a mangé la langue des fefans à ce sujet...

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