Monday, January 16, 2012

CAMMALLERI PARTI, ÇA SENT MOINS LA CHAROGNE DANS LE VESTIAIRE DU CH, MAIS C'EST DE PLUS EN PLUS HUMIDE...


Il était temps pour l'esprit d'équipe des CHaudrons de MortYial que "Me Myself and Mike" Cammalleri soit "expédié" dans l'Ouest du pays, loin de la métropauvre. Tête enflée ne portant pas à terre quand les choses allaient bien pour lui, il se transformait en un cancer qui blâmait les autres pour ses insuccès. Le pire pour les dirigeants du torCHon, c'est que ce cancer commençait à contaminer d'autres joueurs (ex. Webber) qui, comme lui, se plaignait leur utilisation (temps de glace) en se comparant à des coéquipiers qui n'étaient pas meilleurs qu'eux et semblaient injustement chouchoutés par l'entraîneur, etc. Quand de tels enfantillages ou commentaires assassins commencent à miner l'atmosphère d'un vestiaire, les choses peuvent dégénérer rapidement. De son bureau, dans les hauteurs du Centre PouBell, Pierre Gauthier, le DG raté du Cacanadien, pouvait sentir l'odeur de CHarogne (sur la photo ci-dessus, un partisan des Flyers a écrit sur son affiche que Cammalleri pue -stinks- ou empeste) qui montait du vestiaire de sa bande de vauriens sur patins. S'il est vrai, comme il le prétend, qu'il magasinait Cammalleri à travers la Ligue Nationale depuis au moins un mois, gageons qu'il a vite renoncé à chercher une meilleure valeur en retour de son no 13 quand celui-ci a commencé a déblatérer sur son club de "losers". Dans ses pourparlers avec son homologue des Flames de Calgary, certaines sources attestent que c'est le gros défenseur Jay Bouwmeester que Gauthier voulait obtenir en retour de Cammy le pourri. Mais après les déclarations incendiaires de celui que ses coéquipiers avaient surnommé "Me, Myself and Mike", Gauthier devait agir rapidement pour stopper l'épidémie de jérémiades et de pointages de doigts qui dégradaient l'ambiance de la chambre des joueurs. Voyant son vis-à-vis en position de faiblesse, le DG des Flames en a profité pour lui refiler son propre joueur-problème : Rene Bourque. Cammy et lui, deux indésirables qui changent d'adresse (et s'échangent leur maison semble-t-il !) : les deux DG se sont accommodés l'un l'autre. Incapable de marquer depuis le début de la saison, Cammalleri n'avait plus aucune utilité pour son équipe. Pire que cela, il nuisait carrément au torCHon puisque c'est connu depuis longtemps que monsieur ne sait pas ou ne veut pas jouer défensivement. Ni se salir le nez dans le trafic. Encore moins appliquer des mises en échec, car il craint tout contact physique. Avec le physique de ouaouaron qu'il a, c'est facile de comprendre pourquoi il se tenait loin des bandes.



Pour sa part, Bourque (photo) était critiqué à Calgary parce qu'il ressemblait à l'ex-vedette des Habs, Alex Kovalev qui, ironie du sort, portait le numéro 27 que la nouvelle acquisition du CH porte maintenant avec les CHieux. En quoi les deux joueurs sont-ils comparables ? Pas au niveau du talent ou de la finesse. Comme Kovy, Bourque ne se "forcerait" pas trop. Il jouerait quand ça lui tente, c'est-à-dire environ un match sur quatre. Les trois autres, on se demande s'il fait partie de la formation. Il se laisse flotter en passant inaperçu. Gauthier a expliqué son échange en disant que les CHaudrons avaient besoin de se grossir. D'avoir un joueur robuste autour du filet, qui marquerait des "garbage goals", les seuls buts qui se marquent désormais d'après lui, dans la NHL. Wow ! Il était temps que Gauthier se réveille et se rende compte qu'il avait un club de schtroumfs ! Tous les amateurs de hockey de douze ans et plus le savent depuis des années ! D'un autre côté, Bourque, un Albertain de 6'2" pesant 211 lbs, n'aura pas de mal à s'acclimater au club moronréalaid. Son curriculum vitae mentionne qu'il a tendance à éprouver des ennuis de concentration et à fonctionner par bourrées (exactement comme 90% de ses nouveaux coéquipiers). Il traverse souvent de longues léthargies offensives, se blesse fréquemment et adopte parfois un comportement irresponsable qui lui vaut des suspensions, comme la dernière de cinq parties qu'il vient de compléter. Depuis le début de sa carrière, l'ailier de 30 ans qui a également joué pour Chicago, a maintenu une moyenne de 0,55 point par partie (contre 0,75 pour Cammalleri). Mais cette saison, comme Cammy, il sous-performait et il était devenu presque un boulet pour les Flames. Bon, voyons son acquisition comme une pierre moins friable dans la reconstruction de l'édifice branlant des Cannes à CHiens. Une 19e année de reconstruction depuis la dernière Coupe Stanley des ex-glorieux. Normalement, ce serait un gars de troisième trio, mais avec les petits CHieux, on a besoin de lui pour accompagner et protéger les nains qui évoluent sur les deux premiers trios. Du reste, il ne faudrait pas se surprendre que d'autres bouts de choux ne soient plus avec le Caca au début de la prochaine saison. Gomez, Gionta et Webber pourraient suivre l'exemple de Cammalleri et se retrouver sous d'autres cieux. En attendant, on a deux gars de petite stature aux postes-clés de joueurs de centre no 1 et no 2 : Plekanec et Desharnais. Pas de quoi faire peur à leurs vis-à-vis des autres clubs... Surtout à l'approche du match des étoiles, après lequel le jeu va se corser et départager les vrais hommes des enfants d'école, poids plume.



La semaine passée a été plus mouvementée dans la chambre des joueurs du torCHon que sur la patinoire. L'air s'est quelque peu purifié avec le départ de la bête puante à Cammalleri. Mais il reste des pommes pourries comme Subban, Price, Kostitsyn, et Kaberle qui sont loin d'embaumer l'air ambiant des CHieux. Les deux derniers joueurs ci-dessus mentionnés pourraient eux aussi se voir montrer la porte de sortie. On a besoin de se dégager une marge de manoeuvre financière pour refaire l'équipe. Quant à Subban, le joueur le plus détesté de la Ligue (et encore plus haï après avoir craché sur Del Zotto hier), l'état-major devra bien y penser avant de renouveler son contrat ce printemps. Même chose avec Price qui voudrait signer une entente de dix ans, d'après ce que l'on a entendu à travers les branches. Un contrat en or, à la Rick DiPietro ? Les dirigeants de la CHiasse sont bien capables de commettre une telle erreur et d'hypothéquer ainsi l'avenir de leur club de broches à foin. Bref, ça ne sent pas la rose dans l'entourage de ce club de carcasses de viande avariée. Et même que ça sent le renfermé et qu'on ressent beaucoup d'humidité : deux phénomènes communs qui sont normaux quand un club est...dans la cave (du classement).


La CHnoutte a réussi à garder la tête hors de l'eau grâce à sa récolte de trois points en fin de semaine. Mais l'équipe de Cunneyworth est toujours incapable d'amorcer une série victorieuse qui pourrait lui permettre de revenir dans la course à une participation aux éliminatoires de fin de saison. La semaine qui vient sera encore plus cruciale car le torCHon affronte trois adversaires (Capitals, Penguins, Leafs) qu'il doit absolument vaincre pour garder ses minces chances (évaluées généreusement à 15% par SPORTSCLUBSTATS.COM) de faire les playoffs. Sportsclubstats a établi à 88 le nombre de points nécessaires pour participer aux séries Stanley. Normalement c'est plus 92 ou 93 points que ça prend. Peu importe, le Caca doit gagner deux parties sur trois au cours des douze prochaines semaines pour espérer atteindre son objectif de prolonger sa saison au-delà du mois d'avril. Il doit également compter sur les déboires de plusieurs clubs qui les précèdent directement au classement de la Conférence de l'Est. On dit qu'avec plusieurs "si" on va à Paris. Le Caca lui, avec ses "si", risque d'aller nulle part sauf chez le diable... Au plus grand plaisir des anti-habs !

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