Tuesday, January 10, 2012

SPECTATEURS AGITANT DES DRAPEAUX DU QUÉBEC DANS LE CENTRE ANGLO-BELL : PRICE CROYAIT QUE C'ÉTAIT POUR LE RETOUR DES NORDIQUES !


Profitant presque d'une soirée de congé face aux joueurs du Lightning, qui n'ont joué que des rôles de figurants dans leur défaite de 3-1 aux mains des Montreal Americans, le gardien de buts Scary Price a eu tout le temps et le loisir d'observer ce qui se passait dans les gradins du Centre PouBell samedi soir. Comme ses coéquipiers, Price n'était pas au courant qu'une manifestation de quelques centaines de militants des Mouvements Québec Français et Montréal Français avait eu lieu avant la partie, devant le Centre Bell, pour dénoncer le manque de respect de l'organisation des Habs envers la législation linguistique du Québec et, du même coup, envers sa clientèle francophone. Les protestataires invitaient les spectateurs à accepter le petit drapeau du Québec qu'ils leur offraient afin qu'ils l'agitent durant le match en signe de soutien à leurs revendications. L'embauche d'un instructeur unilingue anglais (Randy Cunneyworth) par Pierre Gauthier et Geoff Molson, les patrons hockey du club de hockey de l'establishment anglais de MountReal, a déclenché ce mouvement de protestation. La grande majorité des fefans ont refusé le drapeau que les manifestants voulaient leur donner. D'autres s'esquivaient ou se faufilaient en couillons, à travers la cohue, afin d'éviter les nationalistes québécois. Ces derniers faisaient quasiment rire d'eux par les nombreux partisans anglophones des CHaudrons, dont quelques-uns qui arboraient une petite affiche sur laquelle était écrit :« I love Randy". Pour en revenir à Price, lorsqu'il a vu les spectateurs qui brandissaient le drapeau fleur-de-lysé, il a cru que c'étaient des gens de Québec qui manifestaient en faveur du retour des Nordiques ! Dans sa méprise, Scary était paradoxalement criant de vérité ! Oui, il faut associer le beau drapeau bleu et blanc du Québec aux Nordiques : le seul véritable club de hockey professionnel qui a fait honneur au français durant sa trop courte existence ! Les rouges (torCHon), c'est le club privé des "red necks" du west island.



Les joueurs du Caca ignorent ces querelles linguistiques puisqu'ils peuvent parfaitement vivre en anglais dans leur somptueuse demeure de l'ouest de la métropole. Et quand la saison de hockey est terminée, ils retournent chez eux aux USA ou en Europe. "Never mind Montreal". Ils sont ici à défaut d'être ailleurs. Pour faire du ca$h... Oh, il y a bien les désagréments de l'impôt, du climat, de la laideur de la ville, des fefans bipolaires débiles, des taches à marde de journalissssssses, de la participation à des oeuvres de charité du côté des francos, mais avec les millions de $ qui rentrent quand même dans leurs poches, ça vaut bien quelques sacrifices... Quant aux Molson, le seul langage qu'ils comprennent vraiment c'est celui du signe de piastre ($$$). Et le Mouvement Québec Français le sait très bien. C'est pourquoi son président, M. Mario Beaulieu a déclaré durant la manifestation de samedi dernier : «Nous demandons au club "Les Canadiens" d'agir rapidement pour respecter sa clientèle québécoise. Nous n'excluons pas de poursuivre nos actions ou d'appuyer activement le mouvement de boycott des produits Molson». Pour M. Beaulieu, la nomination d'un entraîneur strictement anglophone n'est que la pointe de l'iceberg dans ce dossier. Il dénonce avant tout la culture d'entreprise des dirigeants de la CHiasse. Des dirigeants qui «transgressent allégrement la loi 101 en imposant le travail en anglais seulement. À peine deux joueurs réguliers sont francophones; la musique d'ambiance était totalement en anglais jusqu'à mercredi dernier; les annonces sont bilingues sans prépondérance du français et ce, malgré la loi 101; il y a belle lurette qu'un capitaine de l'équipe ne s'est adressé en français à ses supporteurs». Notons que cette anglicisation de MortYial n'est pas exclusive au cas du CH. Loin de là ! Plus de la moitié des habitants ne parlent pas français dans la métropauvre. Et bonne chance si vous voulez vous faire servir en français dans les commerces du centre-ville ! Il s'agit de tout un retour en arrière ! Un retour aux années '50, où les "collets montés" anglais vous répondaient "speak white" lorsque vous osiez vous adressez à eux en français.



Samedi soir, Denis Trudel, du Mouvement Montréal Français, a agrémenté son discours de protestation d'un sarcasme bien senti envers le Cacanadien : «Devant tous ces constats, on se dit que dorénavant le Canadien devrait perdre son surnom de "Sainte-Flanelle" pour "Holy Tweed" ! Le club de hockey et le Centre Bell doivent respecter le statut du français comme langue commune et respecter la législation québécoise». Bof ! Quant à moi, que les Molson et leurs "suiveux" continuent à mépriser les Québécois. Ceux-ci, ceux qui comprennent et voient clair, viendront rejoindre les fiers partisans des Nordiques quand ils reviendront nous faire honneur à Québec ! Que revivent les Nordiques DU Québec ! EN FRANÇAIS ! De toute façon, le Canadien et ses propriétaires majoritaires, ça ne vaut pas de la marde, que ce soit sur la glace avec leurs mercenaires poches, que ce soit avec leur bière pas buvable, ou dans leurs relations avec leurs cruCHes de partisans qu'ils exploitent et fourrent à l'os !

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