Thursday, September 20, 2012

NOUVELLE IDENTITÉ DU CH : LE STYLE "ROLLER DERBY" !


Peut-être que l'ex-DG du Cacanadien de Mourial, Pierre Gauthier, en était venu à la seule conclusion possible, quelques semaines avant d'être éjecté de son siège administratif du Centre PouBell...  Avant de tirer cette conclusion, l'homme aux oreilles pareilles à celles de monsieur Spock, avait sans doute retourné mille fois la situation dans sa tête afin de trouver une solution viable aux nombreux problèmes des CHieux.  Son dilemme : puisque les impôts, la culture francophone, la laideur de la ville, ainsi que la débilité des fefans et des représentants des médias moronréalaids effarouchent les bons joueurs de la NHL et les incitent fortement à ne pas considérer l'option de venir exercer leurs talents dans la métropauvre, il faut bien trouver un autre moyen d'offrir un spectacle divertissant aux idiots qui persistent à vouloir payer le gros prix pour assister aux défaites répétées du torCHon.  En se grattant la tête jusqu'au sang, Gauthier a fini par trouver une issue à son questionnement incessant.  La seule identité "vendeuse" du CH, l'unique produit qui puisse plaire un tant soit peu à la bande de "losers" qui continuent à envahir les estrades de la grosse taverne des Molson, c'est une sorte de version hockey du  roller derby, ce sport dans lequel on s'envoie allègrement en l'air.  C'est le meilleur exemple, ou le rapprochement le plus ressemblant, que j'ai pu trouver pour illustrer la nouvelle philosophie du Cacad'CHien.  



Car c'est peut-être tragique ou comique - selon que l'on est pro-CH ou Anti-Habs -, mais le nouveau gérant général des CHaudrons, le pince-sans-rire Symphorien Bergevin (même si c'est plutôt son ami Rick Dudley qui, dans l'ombre, tire les ficelles de cette marionnette), a eu beau se creuser la cervelle tout l'été, il en est venu au même constat que son prédécesseur : pour amuser la galerie, faute de pouvoir lui offrir une équipe compétitive, la seule chose à faire c'est de monter un spectacle avec des bouffons acrobates, du genre de ceux du Cirque du Soleil.  Bon, disons que le Cirque du Soleil, c'est un peu trop sophistiqué pour les fefans...  Parlons plutôt de CHimpanzés acrobates qui feraient des culbutes et des cabrioles sous un grand chapiteau.  Où je veux en venir exactement avec toutes ces comparaisons ?  C'est que Symphorien Bergevin et son comparse Éphrem Therrien se sont résignés à suivre les traces de Pierre Gauthier, qui en fin de parcours, était allé chercher une grosse bête de cirque (imaginez un gorille avec une chaîne au cou), le très peu subtil Brad Staubitz, pour distraire, par ses esclandres, l'assistance pathétique qui s'entassait toujours au Centre BéBell.  À défaut d'avoir du hockey décent, les fefans avaient au moins pu trépigner en voyant Staubitz déclencher quelques foires d'empoigne.




Bien sûr, jusqu'à ce que l'agent libre Shane Doan renouvelle récemment son contrat avec les Coyotes de Phoenix, les fefans avaient rêvé que leurs CHaudrons le mettent sous contrat.  Tout comme ils avaient aussi entretenu de vaines chimères au sujet de joueurs autonomes de qualité supérieure comme P.-A. Parenteau, Zach Parize ou Ryan Suter.  Ça fait pourtant vingt ans que les châteaux de cartes des fefans s'écroulent avant même d'être complétés.  Il faut croire que ces crétins de comprendront jamais : bons joueurs ne riment plus avec Canadiens de MortYial.  Encore une fois, tout ce que la CHiasse a pu réussir à récolter sur le marché des agents libres, ce sont des pousseux de puck finis (Colby Armstrong et Francis Bouillon) et un matamore payé à prix d'or, Brandon Prust).  Prust, le pugiliste aux mains de ciment, ne serait pas venu dans le bidonville moronréalaid si le Caca n'avait pas triplé son salaire (10 millions de dollars pour un contrat de quatre ans) et si sa blonde aux grosses boules, Marie Pier Morin (photo), n'avait pas travaillé dans ce trou infect.  Cet ex-chipie de l'émission de télé OCCUPATION DOUBLE, que l'on a aussi vue parmi les beautés qui ouvrent des valises dans LE BANQUIER, aspire à une carrière de mannequin.  Ça ne décolle pas encore très fort, et elle est confinée au marché peu enviable de Morons city.  Prust en est à sa quatrième équipe en quatre ans (Phoenix, Calgary, New York Rangers et torCHon town).  À 28 ans, il a 24 buts en carrière et il joue une douzaine de minutes par match.  Il a terminé au premier rang de la LNH pour les punitions majeures (20) l'an dernier.  Il va remplacer Staubitz (dont on a pas retenu les services) comme guignol digne de SLAP SHOT.




Colby Armstrong, lui (ci-dessus avec une belle perruque de clown), a vu son contrat racheté par les Maple Leafs de Toronto.  Il était devenu un indésirable parce qu'il ne produisait plus et parce qu'il a les os aussi fragiles que ceux d'un enfant nouveau-né.  Un autre restant de table ramassé par le bleu, blanc, merde, une spécialité dans leur cas.  Au cours des deux dernières années, Armstrong, un ancien protégé de Michel "t'es rien", a raté l'équivalent d'une saison complète en accumulant une quantité industrielle de blessures de toutes sortes : nez cassé, fracture du pied, cheville étirée, vision embrouillée, doigt amoché, autre problème à un pied, etc.  On dit de lui qu'il est bon dans les coins de patinoire et qu'il frappe d'aplomb.  Ça c'était avant toutes ces blessures qui l'ont rendu cassant comme une poupée de porcelaine déjà fêlée...  Avec un peu de chance, il va pouvoir jouer ses neuf minutes en moyenne par partie durant au moins la moitié du calendrier écourté par le présent lock-out dans la NHL...  De toutes façons, Armstrong a déjà commencé à songer à l'éventualité de changer de carrière.  Il étudie la possibilité de se recycler dans la coiffure pour femmes, comme en témoigne son air fort intéressé sur le cliché ci-dessous...  



Francis Bouillon, 37 ans bientôt, et récupéré de la cour à "scrap" des Predators de Nashville, a un physique aussi hypothéqué que son nouveau coéquipier arrivé de Toronto.  Lui également, est un ancien chouchou de Éphrem Therrien.  Il a des ennuis de santé récurrents, comme ses douleurs à l'aine, son genou de paillasson, équivalent à celui d'un p'tit vieux de 80 ans.  Il traîne également les reliquats d'une commotion cérébrale et il est diminué par de vieilles blessures à une jambe, à une cheville et à une épaule.  Un chausson avec ça ?  Reste à voir si le nouveau "franco" de service, qui remplace Mathieu Darche comme porte-panier auprès de la faune journalistique moronréalaise, ne sera pas plutôt confiné à la galerie de la presse en raison du surplus de personnel à la ligne bleue du CHicolore.  Un peu comme Bouillon, il y a quelques années, Darche s'est vu montrer la porte par les Canassons, après leur avoir pourtant rendu de fiers services.  Il y a deux ans, Darche avait marqué des buts importants en toute fin de saison pour permettre à son organisation de broches à foin de sauver la face en entrant de justesse en séries, par la trappe du sous-sol.  Cette façon cavalière d'agir rappelle à notre souvenir le traitement que Bob Gainey avait fait subir à Bouillon lors de son premier passage avec les CHieux.  Mal pris et menacé  d'élimination en séries Stanley, Gainey avait forcé Bouillon à jouer même si ce dernier était encore blessé et qu'il n'était pas en état de revenir au jeu.  Peu de temps après son sacrifice dangereux, Bouillon était sacré dehors.  


Avec des joueurs décocrissés comme Armstrong et Bouillon, et d'autres du genre de Andrei "jambe de bois" Markov, pourquoi les fefans sont-ils toujours surpris et évoquent la malchance quand leurs petits joueurs "feluettes" et leurs vieilles picouilles finies tombent comme des mouches durant la saison ?   Quand tu cours après le trouble, ce dernier a vite fait de te rattraper, plus vite que Scott Gomez peut patiner pour retourner en douce au banc après un demi-shift...  Si on fait le compte, on a Travis Moen, Ryan White, Brandon Prust, Colby Armstrong, Pédé Subban, Alexei Emelin et Francis Bouillon qui pratiquent tous le même style de jeu : la mise en échec sous forme de ruade contre les adversaires afin de faire frétiller de plaisir les fefans sur leur banc.  Ce faisant, ces triple cornichons renverseront leur verre de bière et leur pop-corn, et ils devront en acheter d'autres pour faire marcher à plein régime la machine à fric des Molson.  Ça va ressembler au roller derby quand, à grands coups de coude, de genou, de hanche et de poing un patineur expédie l'opposant dans le décor après l'avoir fait voltiger au-dessus de la piste.  Sans oublier le spectaculaire coup de la corde à linge qui peut faire crier de contentement le fefan le plus apathique.


C'est donc ça la nouvelle identité des Canailliens : puisqu'on ne peut rivaliser au hockey avec les autres clubs, autant s'éclater en faisant du rodéo comme au Stampede de Calgary.  D'autant plus que le torCHon compte dans ses rangs un faux cowboy : l'amérindien déguisé Scary Price.  Avec sa face de "beu", Therrien est l'homme tout désigné pour diriger cette troupe de bouffons.  Certains soirs, ça va être du vaudeville, d'autres soirs ce sera du roller derby ou du cirque d'animaux pas très savants...  Des heures de plaisir attendent les Anti-Habs.  À condition que la saison finisse par commencer !  C'est la grâce que je nous souhaite.  Mais avec le dialogue de sourds qu'ils entretiennent sporadiquement, les frères Fehr, d'un côté, et Bettman et Daly, de leur bord, ne laissent pas présager un règlement rapide du conflit qui opposent les joueurs aux propriétaires.  Seule consolation pour nous, Anti-CHieux, c'est que plus le début de la saison sera retardé, plus longtemps le Cacad'CHien conservera la cave du classement de l'Est, acquise en 2011-2012.                   

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