C'est devenu une tradition au cours des dernières saisons. À cette période-ci de l'année, les Bruins de Boston se payent la traite contre le torCHon. Les Anti-Habs attendent toujours avec impatience cette séance de matraquage des CHieux. Ils ont l'habitude d'en prendre pour leur rhume et de goûter à la médecine des "B's". Les coups pleuvent sur les poules mouillées CHicolores. Un vrai festin anti-caca ! Hier soir, lors de la dernière confrontation de la présente campagne entre les deux grands rivaux, on espérait être bien servi et on souhaitait que la tradition annuelle de plantage de CHaudrons se poursuivrait. Et nos voeux ont été exaucés ! Ce matin, à la séance d'entraînement du CHiendent, il y avait six CHieux manquants : Gill, Gorges, Diaz, Cole, Subban et Darche, tous à l'infirmerie pour soigner des blessures, résultats du traitement spécial que leur ont réservé les Bostonnais hier. Ça c'est de la belle ouvrage ! Si seulement ça se produisait plus souvent !
Encore une fois, Patrice Bergeron, a contribué à la victoire des hommes de Claude Julien avec du travail impeccable comme toujours en défensive, et un but magnifique sur un tir rapproché, dans le haut du filet. Un but qu'aucun CHieux n'aurait pu marquer, faute de mains assez habiles pour réussir pareil tour de passe-passe. Bravo à ce fier Québécois natif de la vieille capitale, qui, l'été dernier, nous a fait le grand plaisir et l'insigne honneur de nous faire toucher la Coupe Stanley que les Bruins venaient de remporter. Le plus touchant, c'était de voir les vieux partisans des Bruins, des gars dans la cinquantaine et dans la soixantaine venus de partout au Québec, remercier Pat d'avoir joué un rôle de premier plan dans cette conquête qui mettait fin à 39 ans d'attente. Émus, au 7e ciel, les fidèles supporteurs des Bruins étaient beaux à voir, en se relayant sur l'estrade d'honneur pour enlacer la Coupe et se faire photographier aux côtés du héros local. Merveilleux ! On va s'en souvenir longtemps ! D'autant plus que les Bruins avaient éliminé la CHnoutte en première ronde, sur leur chemin vers le Saint Graal... Oui messieurs, encore plus satisfaisant et jouissif ! J'ai du respect pour les Québécois qui prennent pour un club autre que le Caca. Mais j'ai le plus grand mépris au monde pour les anciens partisans des Nordiques qui ont viré leur capot de bord pour revêtir les couleurs du torCHon de Mourial... Déshonorant et pathétique... Patrice, bien qu'il soit un gars très riche et un des meilleurs joueurs de la NHL, est resté humble et simple. Il aurait pu avoir la tête en l'air et le triomphe démonstratif. Mais non, ce n'est pas son genre. Il a de la classe. Ce n'est pas un hot dog insignifiant comme Pété Subban, qui n'a jamais rien gagné dans la Ligue Nationale, sauf la haine et le mépris des autres joueurs du circuit Bettman... Gros caca...
Revenons à notre soirée de CHiens écrasés. On a presque tout vu dans cette bataille où Scary Price a "mérité" une 8e défaite en fusillade, et ce, en dix décisions, cette saison (2-8). Lorsqu'on fera le bilan de cette saison de misère des étrons moronréalaids, on devra se souvenir de ces performances atroces de Price, lorsque son équipe avait besoin qu'il fasse la différence dans les parties serrées nécessitant des tirs de barrage. Son vis-à-vis Tim Thomas a fait la démonstration éloquente cette année de ce qu'est un excellent gardien : il n'a accordé qu'un seul but en 16 tirs de barrage. Price, le loser, en a donné 13 sur 31 lancers. Pour les champions défendants, c'était une 7e victoire en huit fusillades, en 2011-12. Les joueurs de Boston ont marqué 12 fois en 25 tentatives dans ces circonstances, pendant que ceux de MortYial ne déjouaient les gardiens adverses que sept fois en 31 occasions. Ça en dit long sur la différence de talent entre les deux clubs. En plus, la grosse tête fromager à Cunneyworth s'est attiré les critiques bien méritées des fefans et des journaliCHes-culs en envoyant Lâche Eller comme troisième tireur de son club en fusillade. Le Danois était gelé bin raide après avoir passé les 25 minutes précédentes sur le banc, sans jouer un seul "shift". Pas étonnant qu'il ait raté son coup en essayant de battre Thomas... Ça confirmait cette autre défaite de la CHarogne au Centre PouBell. Grâce à un brillant arrêt de la jambière, la merveille masquée des B's a aussi frustré Paciorotini (photo), le fabuleux marqueur des Canailliens, incapable de soulever le disque avec ses mains de béton...
Après ce derby de démolition, on parlait beaucoup des fefans sadiques et stupides qui ont crié et applaudi à tout rompre lorsque Chara a reçu la rondelle au menton, grâcieuseté de Turtle Neck Plekanec. Personne n'a remarqué que c'était arrivé à la dernière seconde de la première période et que c'était peut-être un geste volontaire du joueur de la Flanelle sale. Il avait le tableau indicateur devant lui, il devait savoir que la période se terminait. Pourquoi a-t-il soulevé le disque ainsi ? Il s'est excusé à Chara pendant que les fefans jubilaient de voir le sang du capitaine des Bruins gicler sur la patinoire. On sait que qui s'excuse s'accuse. On va lui donner le bénéfice du doute, mais puisque personne chez le Cacanadien n'est en mesure de se battre avec Chara, lui lancer une rondelle au visage, c'est à peu près la seule façon de le mettre K.O.. Le grand 33 est revenu au jeu en deuxième période, mais jusqu'à la fin du match, il n'a pas été à son mieux, surtout lorsqu'il a donné la noire à Cole directement devant son filet, sur le but égalisateur de la CHiasse.
Les deux formations ne sont pas ménagées, on a assisté à de bonnes mises en échec et à de beaux buts. Dommage que l'arbitrage ait été si déficient. Et, contrairement aux fefans qui poussaient les hauts cris sur le placage supposément salaud de Marchand à l'endroit de Emelin, Brendan Shanahan, le préfet de discipline de la NHL, a jugé cette mise en échec parfaitement légale. On ne peut en dire autant du coup de genou de Hal Gill contre Rich Peverley, qui n'est pas revenu au jeu après cette manoeuvre dangereuse du Frankenstein CHicolore. Encore une infraction ratée par les officiels. J'ai bien ri (comme les joueurs de Bruins) quand White s'est fait brasser la "mop", qui lui sert de chevelure, durant son combat contre McQuaid en début de rencontre. Fallait voir les CHieux debout, à leur banc, s'excitant de voir enfin un des leurs se battre. C'est tellement rare ! Et White en rajoutait en s'envoyant les baguettes en l'air pour réveiller sa bande de losers. Pendant ce temps, les joueurs de Julien étaient bien calmes sur leur banc. Ils en ont vu d'autres, et des meilleures ! C'est normal et banal pour eux de voir un de leurs hommes forts manger du Canayin... Pas de quoi s'exciter le pompom...
De vrais champions ne sont jamais satisfaits ou complaisants. Après cet affrontement et malgré la victoire, Bergeron déplorait le fait que les Bruins ait perdu leur avance de 3-1 en 3e période. Ils n'ont pas "closé" comme ils auraient dû le faire. Le Cacad'CHien n'aurait pas dû récolter un point dans ce match. Mais puisque Toronto a gagné en fin de soirée, le Caca se retrouve à huit points du 8e rang et d'une place en séries de fin de saison. Avec des probabilités de 11% de participer au tournoi pour la Coupe Stanley. Mince alors ! Ça vaut la peine de revoir les faits saillants de cette joute âprement disputée. Surtout quand Price a baissé la tête, gêné et embarrassé, après le but gagnant de Seguin, sur lequel il n'a même pas réagi tant il était pris au dépourvu... Le meilleur gardien au monde, qu'ils disent ! Laissez-nous rire ! Ha ! Ha ! Ha !
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