Tuesday, February 14, 2012

LES CANADINDES DE MOURIAL ET LE MYTHE DE SISYPHE...


Dans la mythologie grecque, on raconte qu'un jour, Sisyphe osa défier les dieux de l'Olympe. Pour le punir, ceux-ci le condamnèrent à rouler éternellement un rocher jusqu'en haut d'une colline et à le voir sans cesse débouler en bas avant d'avoir atteint son sommet. C'est ce qui arrive ces temps-ci aux CanaDindes de Mourial, le-bidonville-aux-quatre-millions-de-rats-dans-les-rues-et-aux-milliards-de-punaises-de-lit-de-morons. Même après quatre victoires consécutives qui ont excité les fefans "au boutte", une seule défaite (5-3 au Centre PouBell) hier contre la Caroline a suffi à les faire retomber tout près de la cave du classement de la Conférence de l'Est. Les CHieux se pensaient bin bons et ils avaient remis les yeux sur une participation aux séries éliminatoires (leur seul sommet de colline possible), mais les Hurricanes les ont ramenés à la dure réalité de leur médiocrité. Non, lorsqu'on est des CHaudrons, on ne peut prendre aucun opposant à la légère. Pas même les Hurricanes de la Caroline... On a vu les vauriens CHicolores retourner à leur naturel, c'est-à-dire, se pogner le beigne pendant deux périodes, se réveiller pendant quelques minutes et se faire passer dans le tordeur en troisième période. Typiquement moronréalaid ! À mi-chemin dans le match, les Canes menaient 2-0 et dominaient 23 à 8 au chapitre des tirs au but. On ne parle pas ici d'une puissance de la Ligue Nationale, on parle d'un club, la Caroline, qui croupit en dernière position depuis belle lurette. Pourtant, sur la patinoire hier soir, le club de Kirk Muller, même privé assez tôt de son deuxième meilleur marqueur (Ruutu blessé en première période), a joué du bien meilleur hockey que leurs hôtes. Du hockey bien mieux structuré et organisé que celui des pauvres Canailliens. Et contrairement aux deux de pique des CHieux, les Canes ont, en Eric Staal et Cam Ward, deux vedettes établies, capables de faire gagner les leurs, même s'ils en ont arraché eux-aussi en première moitié de calendrier.





Les deux supposées stars du torCHon, les grands fendants Pédé Subban et Scary Price, se sont particulièrement distingués, eux, par leur mollesse et leur nonchalance dans ce revers crève-coeur pour les fefans. En fait, avec ses yeux dans la graisse de bine, le gros épais à Subban ressemblait à un gars durement affecté par un décalage horaire. Il manquait totalement de synchronisme et ne se trouvait jamais à la bonne place au moment opportun pour exécuter le bon jeu. Une vraie poupée de chiffon géante, complètement désarticulée. Un gros sac de vidanges informe, rempli de déchets. Comme c'est maintenant devenue une coutume, le gros boudin no 76 du Canayin a dû se cacher derrière n'importe quoi et n'importe qui pour éviter de se faire arracher la caboche par un justicier ennemi, en fin de rencontre. L'autre jour, quand Letang a foncé sur lui pour venger Malkin, que Subban venait lâchement d'attaquer par derrière, il a été chanceux que Josh Gorges vienne à sa rescousse. Car, puisque Picouille est autant détesté par ses coéquipiers que par ses adversaires, il ne doit pas y avoir des tonnes de volontaires pour le défendre quand quelqu'un veut lui faire payer les coches mal taillées qu'il fait match après match. Ce qui nous fait espérer qu'un jour, les gars de sa gang vont le laisser se faire démolir avec plaisir par un matamore d'un autre club.

Price lui, semblait avoir du mal à se traîner la carcasse, comme un gars qui revient d'une brosse. Son équipement semblait peser une tonne. Il réagissait en retard d'une heure dans les maritimes... On a eu droit au scénario parfait. Jaroslav Spacek, qui avait chié sur la tête des fefans en y allant d'une déclaration pas gentille il y a quelques temps, est venu hanter ses ex-coéquipiers en marquant un beau but (le 2e des Canes) contre un Scary impuissant. Sur le jeu, Tutle Neck Plekanec a échappé Spacek qui a pu filer sans trop de mal jusqu'au filet pour faire dévier la passe d'un coéquipier derrière Passoire Price. Spacek marque rarement et il a célébré sa réussite en bondissant dans la baie vitrée. How sweet ! Un peu plus tard, lors d'un arrêt de jeu durant une pause commerciale, le cerbère de la CHiasse est passé piteusement devant Spacek, assis au banc de son club, en prenant bien soin d'éviter son regard narquois (photo ci-dessus). Comique au coton ! Priceless ! Une photographie qui vaut mille mots ! Un régal de choix pour les anti-habs ! Ha ! Ha ! Ha ! Le bipolaire Scary a encore fracassé son bâton (comme quelques autres frustrés du CHicolore) lorsqu'il est sorti de son coma éthylique et qu'il a découvert qu'il avait accordé autant de buts dans ce match qu'il en avait donné au total dans les quatre joutes précédentes. Il faut dire que ce ne doit pas être plaisant de se faire déculotter comme il l'a été sur le but égalisateur de Eric Staal pendant que le torCHon était en avantage numérique, au 3e engagement. Sur ce jeu qui a renversé le momentum en faveur des Hurricanes, Tomas Kaberle, ce champion qui devait ressusciter le jeu de puissance de la CHiasse (toujours bon dernier de la Ligue) après que Peter Gowtier l'eut acquis des Canes plus tôt cette saison, a perdu la rondelle à la ligne bleue adverse avant de se faire contourner comme un pion et d'être aux premières loges pour contempler Staal s'échapper et passer le disque entre les jambières du pauvre Price, complètement médusé. C'est le directeur-général des Canes, Jim Rutherford, qui devait jubiler en voyant Kaberle faire sa gaffe. Il n'en est pas encore revenu d'avoir eu un poisson (Gauthier) au bout de sa ligne pour le débarrasser de l'encombrant contrat qu'il avait fait signer à Kaberle l'été dernier...

Parlant de contrat, on sait que celui du loser Price se termine à la fin de la présente campagne. Selon une rumeur, l'agent de Scary demande une entente de dix ans au Cacad'CHien pour son poulain. À quel salaire ? Pas moins de 70 millions de belles piastres américaines. On entend souvent des coéquipiers de Scary le vanter et dire qu'il est le meilleur gardien de buts au monde. Des membres de la direction CHieuse abonde aussi parfois en ce sens. Ça a l'air que ces paroles insensées ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd et que Price et son agent veulent les monnayer ! Ayoye ! Si Passoire Price vaut sept millions par année, combien la foule des gardiens, qui sont supérieurs à ce paresseux, vont demander comme émoluments ? Tout l'or de Fort Knox ?





Chose certaine en tout cas, le sourire de Kirk Muller (ci-dessus) après sa victoire d'hier soir, valait de l'or en barres. Surtout lorsqu'il a quitté la patinoire pour s'engager dans le couloir menant au vestiaire. Il avait réussi à mettre Cunneyworth dans sa petite poche d'en arrière... Out-coaché le pauvre Randy... Moments de grande satisfaction pour l'entraîneur des Hurricanes qui, par son travail acharné au cours des dernières saisons, a sans doute contribué grandement à empêcher que le Caca devienne la risée qu'il est devenu aujourd'hui dans la NHL... Lorsque la situation se corsait pour les nioCHons, c'est toujours Cap'tain Kirk que l'on voyait se démener derrière le banc des joueurs. Pas Jacques Martin, qui demeurait les bras croisés... On constate le désastre que l'absence de Muller a en grande partie provoqué cette saison chez le CHiendent... Un club de dindes pas de tête...

Lundi, pendant cette partie mémorable, marquant la 21e fois cette saison que le CH perdait une avance avant de s'avouer vaincus, Randy Cunneyworth, le pilote déboussolé de la CHarogne, a laissé moisir sur le banc les fainéants Kostitsyn et Gomez (plus de 10 millions et demi de dollars en salaire annuel). Ils n'ont presque pas joué. Le lendemain matin, au cours d'un entraînement punitif, les deux mauvais larrons ont dû faire du travail supplémentaire. Selon François Gagnon, de La Presse, ils en ont mangé toute une. Ce qui n'a pas plu à Gomez qui s'est engueulé avec l'assistant-coach Randy Ladouceur. Ce dernier a appliqué plusieurs fois son index sur la poitrine du Gomer, en lui faisant des reproches, dans une scène rappelant celle au cours de laquelle Mario Tremblay avait failli en venir aux coups avec Donald Brashear avant que celui-ci soit chassé de MortYial pour aboutir avec les Canucks de Vancouver. Ça se passait en 1996. On ne sait pas si AK46 et Gomez seront en uniforme contre les Bruins de Boston demain. Du joli ! Ça promet une belle fin de saison tumultueuse dans la métropauvre ! C'est comme ça que ça se passe dans un club de losers... Un feu d'artifices de pétage de plombs...

En fait de losers, on ne trouve pas mieux que les fefans, qui ont déserté le Centre PouBell comme des rats affolés quittent un navire qui coule, lorsque la défaite de leurs favoris est devenue inévitable hier soir. Cou don, est-ce que c'est moi qui fabule ou si c'est bien vrai que ces temps-ci, il y a moins de fefanions accrochés aux minounes des mordus de la CHiasse ? En tout cas, dans la région de Québec, on n'en voit plus beaucoup, il me semble. À moins que l'on voit moins ces ti-torCHons parce qu'ils se confondent à la crasse du calcium et de la poussière qui recouvre les bagnoles des fefans, éprouvés par les déboires de leur bande de pousseux de puck... Eh pardi, la "crasse", ça ne vous rappelle rien ? C'est pas le surnom que donne les joueurs des Cannes à CHiens (rappelez-vous les propos de l'ex-coach des gardiens du CH Roland Melanson avant qu'il soit congédié pour avoir dit la vérité) aux triples idiots de spectateurs de la zone Molson-Ex du Centre PouBell ? Idiots et imbéciles au point de pousser sans cesse en haut d'une pente la grosse pierre de leur bêtise "mongolisante" qui finit toujours par débouler encore et encore pour les couvrir de ridicule...

No comments:

Post a Comment