La scène du hockey, c'est un peu comme la voûte céleste. Presque tous les soirs, par temps clair, elle brille de tous ses feux. Souvent, les joueurs-étoiles de la LNH nous éblouissent par leur talent et leur magie. La scène moronréalaise du hockey se compare aussi à un phénomène astrophysique mais d'un tout autre ordre : c'est un immense trou noir ! En langage scientifique, un trou noir est un corps dont le champ gravitationnel est si intense qu'il empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s'en échapper. Autrement dit, le trou sordide de Mourial est devenu la Sibérie du hockey. Seuls les joueurs en déclin, rejetés par les autres clubs, rongeant leur frein en attendant de briller ailleurs, ou sur-payés par rapport à leur valeur médiocre, acceptent de jouer du hockey de bas de gamme dans ce trou noir. Pas étonnant, alors, qu'il n'y ait aucun représentant des CHaudrons de MortYial dans les premières positions au scrutin en vue du match des étoiles qui aura lieu à Ottawa le 29 janvier 2012.
Ahhhh... Il y a bien Scary Price qui pointe au 4e rang au vote populaire chez les gardiens de buts. Mais il est très loin derrière les James Reimer (Tor.), Tim Thomas (Bos.) et Marc-André Fleury (Pit.). Et puis il y a son tata, Picouille Subban, au 10e rang des défenseurs après quatre semaines de votation. Ni l'un ni l'autre n'a sa place parmi les all-stars. Leurs statistiques et leurs performances ne justifient pas leur présence parmi les meilleurs de leur profession. Dans le cas de P.K. "le jambon" c'est même une insulte à la Ligue qu'on ose le considérer comme faisant partie de l'élite du hockey professionnel. Comme trou noir, c'est difficile de trouver mieux. Encore mardi, contre les Islanders, il a été pitoyable (-1 et 3 revirements) en permettant d'abord à Moulson d'ouvrir le pointage. L'attaquant des Islanders a reçu la rondelle sur son bâton après que Subban l'ait envoyé à l'aveuglette, directement dans l'enclave. Quelle gaffe ! Que ce soit dans son territoire ou en zone offensive, il multiplie les mauvaises décisions, les tirs ratés et les jeux stupides. Hypocrite et maître plongeur, toujours à la limite de l'obstruction, il prend des punitions d'abruti et se retrouve plus souvent qu'autrement dans le pétrin dans ses couvertures défensives. Pourtant, son entraîneur Jacques "oreilles battant au vent" Martin s'acharne à le faire jouer entre 25 et 28 minutes par partie. Malgré ses bévues à répétitions, les fefans l'idolâtrent et les joueurnaliCHe-culs l'encensent en lui prédisant un avenir de super star... À ceux qui le critiquent pour son jeu erratique et sa tête enflée d'arrogance, ses partisans répondent en disant qu'il est jeune et va s'améliorer. Mais, y a-t-il un remède à l'idiotie et à la maladresse. Je ne crois pas. P.K. est "born this way", comme l'écrivait l'autre jour sur sa pancarte un manifestant nu protestant contre l'usage de la fourrure animale par les humains (également une référence pleine d'humour au titre du populaire album de Lady Gaga).
Contrairement aux maniérés Subban et Price, les vraies étoiles du hockey n'ont pas besoin de faire les hot-dogs pour faire croire au monde qu'ils sont bons. Scary me fait bien rire lorsqu'il monte sa mitaine en l'air après un arrêt de routine qu'il essaie de faire passer pour un arrêt spectaculaire. Les fefans se font prendre à tout coup et l'acclament par leurs cris et leurs applaudissements. Bande de tartes ! Les joueurs-étoiles ne font pas non plus des sparages comme Lars Eller qui émerveille les journalicheux et les fefans avec ses spinoramas qui réduisent ses angles de tirs et aboutissent toujours à rien sauf au ridicule. Comme les montées de Subban, d'un bout à l'autre de la patinoire, qui finissent toujours pas un revirement ou un jeu avorté... De quoi rire et se bidonner en masse ! Les vrais attaquants de puissance comme Milan Lucic (des Bruins, photo ci-dessous, avec une jeune admiratrice) ne font pas comme Erik Cole, ils se frayent un chemin jusqu'au but et ils marquent. Ils n'aboutissent pas "dans" le but comme le 72 des CHieux. D'ailleurs, Cole va probablement rencontrer son homme, à un moment donné, en fonçant ainsi sur les gardiens adverses. Un défenseur du genre de Chris Pronger va le planter comme il faut et il va l'expédier à l'infirmerie pour longtemps. Comme c'est arrivé souvent dans la carrière de Cole qui collectionne les blessures graves à cause de son style de kamikaze.
Mardi, le torCHon a bénéficié des cadeaux du gardien Al Montoya pour s'en tirer avec une victoire (une première au Centre PouBell depuis le 19 novembre) difficilement acquise contre un club de bas de classement . Le portier des Islanders a été faible sur le but de Nokelainen, atroce sur le but de Darche et pas fort sur le but de Kostitsyn. Dommage car Scary Price ne l'avait pas du tout à l'autre bout devant la cage de la CHnoutte. Sur deux des trois buts qu'il a alloués, il y est allé de longues glissades en dehors de son demi-cercle. Des glissades gauches dignes d'un manchot (pingouin maladroit sur la glace). À moins que ce n'ait été plutôt une imitation d'un joueur de curling se laissant glisser sur la glace après avoir lancé sa pierre. La défaite des Islanders est aussi imputable à leur manque de robustesse : seulement onze mises en échec dans toute la rencontre. Ce n'est pas de cette façon qu'on bat les CHieux. Je me rappelle d'un match de la CHiasse, il y a deux ans, contre Ottawa. Les Sens avaient triomphé de leurs frileux opposants en les frappant à pas moins de 52 reprises ! Du bonbon ! En terminant, j'ai retenu une belle citation écrite sur le blogue de François Gagnon du journal La Presse. Puisque ça faisait presque un mois que le Caca n'avait pas réussi à coller deux gains de suite, un commentateur a envoyé le message suivant : «Deux victoires du CH et la rage au volant a sûrement diminué dans la région de Montréal». Ha ! Ha ! Ha ! Je la ris encore...
No comments:
Post a Comment