Saturday, December 17, 2011
CUNNEYWORTH REMPLACE MARTIN : SON MANDAT EST DE SAUVER LA SAISON ($$$) DU CH...
Le bonhomme 7 heures (Jacques Martin) avait fait son temps et il ne faisait plus peur à personne. Il a été remercié de ses services pour faire place à son adjoint Randy Cunneyworth à la barre des CHaudrons. Martin se sera acquitté de son mandat : rétablir l'ordre alors que les scandales rôdaient autour de plusieurs joueurs du torCHon. Il y a deux ans, lorsqu'il a été nommé entraîneur en chef du CHicolore, des histoires de viol, d'agressions sexuelles, de relations de joueurs avec des gens de la pègre, de beuveries, entachaient l'image de l'équipe. Avec un coach, Carbonneau, qui ne cessait de varloper publiquement sa bande de flancs mous et de sans coeur, ça prenait un air bête (Martin) qui parlait sans rien dire (du moins aux médias), afin de changer la situation et mettre un terme à cette indiscipline et à ce cirque cacophonique. Martin a fait le job en conduisant sa bande médiocre en séries éliminatoires durant son court règne à Mourial. Il a eu la bonne fortune de voir un Halak jouer au-dessus de sa tête en séries Stanley, il y a deux ans, pour mener son club à des résultats inespérés. Ça lui donnait une autre année de sursis comme pilote de la barque de la CHiasse. Une année qui s'est assez bien déroulée dans les circonstances. Mais le pire début de saison du CH depuis 1938 le condamnait à perdre son emploi cette année.
Comme le Caca faiblit toujours en seconde moitié de calendrier, et qu'il sauve habituellement sa peau grâce aux points de surplus accumulés avant le mois de janvier, la direction du club des Molson, voyait sa marge de manoeuvre diminuer considérablement à mesure que les insuccès se prolongeaient sur la patinoire. À l'approche du stade de la mi-saison on constatait qu'il n'y avait aucun coussin sur lequel s'asseoir dans l'espoir de participer aux séries éliminatoires. Objectif qu'il est essentiel d'atteindre pour engranger de meilleurs profits aux guichets. Martin ne faisait plus peur à personne dans le vestiaire, et des gars comme Cammalleri et Kostitsyn avaient hâte qu'il disparaisse. Kirk Muller parti, il n'était plus là pour agir comme agent de communication entre le coach et les joueurs. En plus, Martin a vraiment pris de mauvaises décisions depuis le début de la campagne 2011-12. Le club se dirigeait dans la mauvaise direction.
Bien entendu, Martin devait se débrouiller avec les joueurs que Gauthier et Gainey lui avaient fournis. Ses deux supérieurs sont ceux qui sont responsables des déboires sur la glace. Pourtant ils sont encore en place. Gauthier au 2e étage et Gainey, pas loin, dans l'ombre, dans son obscure rôle de conseiller spécial. Geoff Molson, le président et propriétaire majoritaire du club, a peut-être le nombril un peu vert pour oser faire le grand ménage au 2e étage. Il est encore en période d'apprentissage de ses nouvelles responsabilités administratives. Mais si les changements récents n'apportent pas les résultats escomptés, il n'aura pas le choix de sacrer dehors ses hommes de hockey, au terme de la saison. Comme dans n'importe laquelle "binerie" le client a toujours raison. Lorsque Molson entend les fefans huer au Centre PouBell, lorsqu'il voit des sièges vides, c'est le temps de réagir et de poser des gestes pour corriger la situation...
À court terme, Cunneyworth peut apporter de l'énergie, du leadership, de l'émotion afin de rassembler les joueurs et de les amener à fournir de meilleures performances. Les joueurs respectent souvent plus un entraîneur qui a déjà joué dans la LNH. Ancien capitaine des Sénateurs d'Ottawa, Cunneyworth est un "players' coach" dit-on. Il ne parle pas français, mais est-ce un problème si grave quand on sait que Montréal s'anglicise à une vitesse folle ? "Who cares ?" diront les fefans moronréalaids. Ils sont tellement drogués du torCHon, que tout ce qui compte pour eux c'est que leurs p'tits gars gagnent. Du reste, il y a longtemps qu'il n'y a pratiquement plus aucun francophone dans l'équipe. Maurice Richard peut bien se retourner dans sa tombe, personne n'en fera de cas... C'est peut-être triste, mais c'est comme ça... Du moins jusqu'au retour des Nordiques. À ce moment-là, le siège des patrons du CH pourrait devenir inconfortable...
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