Sunday, December 18, 2011

LES CANAILLIENS ÉTOURDIS PAR LES DEVILS ET HUÉS PAR LES FEFANS: OUF ! CUNNEYWORTH PAS SORTI DU BOIS !


Avant la partie du torCHon contre les Devils hier soir, j'étais pompé pas à peu près. Pendant toute la journée, j'avais entendu à peu près tout le monde "blaster" Pierre Gauthier et descendre l'organisation des CHaudrons de Mourial. Même unanimité dans les écrits des analystes et des journalistes, un peu partout sur le web. C'était presque trop de "nourriture" et de jouissance pour les anti-habs. Toute la propagande CHieuse et tous les mensonges de ses dirigeants semblaient leur revenir en pleine face. Bref, ça faisait de l'eau au moulin pour les anti-CH. Du pep et de l'énergie à revendre ! Tout au long de ce match qui était crucial pour la CHiasse, j'étais super excité comme un fefan qui verrait (en rêve seulement, bien entendu) son club de nouilles remporter la Coupe Stanley. Ordinairement, je m'efforce d'être plus "cool" que ça. J'essaie de ne pas m'emporter comme les fefans bipolaires. Mais là, c'était plus fort que moi ! À lire et à entendre les commentaires de plusieurs autres anti-habs, je n'étais pas le seul à exulter en voyant le Caca se faire étourdir et battre par des Devils pratiquant un échec-avant superbe. Des Devils qui avaient des ailes et qui paraissaient plus frais et dispos que les pauvres Cannes à CHiens, même s'ils avaient joué la veille contre Dallas. Encore le CHicolore qui s'écroule en 3e période ! Scénario parfait et attendu ! Et la nouvelle de la réunion à huis clos entre les joueurs de la Guenille, après cette autre défaite humiliante, n'était pas de nature à me faire perdre ma bonne humeur. Au contraire ! Même que Randy Cunneyworth, le nouveau mentor du club des Molson, s'est quelque peu échappé en parlant d'un meeting pour régler certains conflits inter-personnels entre divers individus dans le vestiaire. Difficile de se prononcer à savoir si cette courte séance de lavage de linge sale en famille améliorera les choses ou si elle les empirera... Tout ce qu'on sait c'est que ça va encore plus mal qu'on le pensait.




Dès le début de la joute d'hier, le successeur de Jacques Martin a montré ses couleurs en envoyant dans la mêlée le trio de Plekanec au lieu de celui de Desharnais. Cunneyworth, en donnant plus de temps de glace aux mécontents (surtout Cammalleri et Plekanec), espérait sans doute qu'ils le récompenseraient en sortant de leur torpeur et de leur léthargie des dernières semaines. Les 3e et 4e trio ont aussi été plus utilisés, et les défenseurs ont davantage contribué à l'attaque. Mais c'est en défense que toute l'équipe a failli à la tâche. Durant la conférence de presse annonçant le congédiement de Martin et la nomination de Cunneyworth, Gauthier, et son nouvel homme de confiance derrière le banc, ont affirmé que le système de jeu du club ne changerait pas. Pour remettre l'équipe sur le chemin du succès, il suffisait seulement d'apporter les bons ajustements, de mieux transmettre les instructions aux joueurs, de mieux les préparer, de les responsabiliser, et de les motiver afin qu'ils exécutent correctement le plan de match. En travaillant comme il faut, en groupe; en se soutenant les uns les autres, on arriverait à relever le défi. Wow ! C'est ti-pas-beau ça ! Tout un programme ! C'est tellement simple ! Cunneyworth a avoué d'emblée, qu'il n'avait pas une grosse équipe et qu'il devait miser sur sa principale force qui est , selon lui, la vitesse (Allo Hal Gill !). En travaillant plus fort et en n'abandonnant jamais, il est possible de réussir, d'après lui. Ce n'est pas ce qu'on a vu hier contre New Jersey.




Si c'est vrai que Cunneyworth est un "players' coach", qu'il prend le parti des joueurs davantage que Martin le faisait, cela peut aussi bien se retourner contre lui. À vouloir faire plaisir à tout le monde en répartissant plus également le temps de glace, il risque aussi de leur laisser plus de "corde" pour se lancer à l'offensive. Or les porte-couleurs du torCHon n'ont pas le talent offensif pour rivaliser avec beaucoup d'équipes dans ce genre de fusillade en temps régulier. Le jeu ouvert, les montées à l'emporte pièce, c'est pas pour eux. Ils vont se faire brûler par l'adversaire, en contre-attaque. Les surnombres vont se multiplier contre eux. Depuis longtemps, la seule façon de s'en tirer pas trop mal chez les CHieux, c'est de pratiquer rigoureusement un anti-hockey qui étouffe les élans offensifs des clubs adverses. Un système défensif hermétique qui aide beaucoup le gardien Scary Price. Cette façon de jouer implique que les avants se replient et couvrent bien leurs opposants. Le problème c'est que le Caca n'a plus le personnel pour faire fonctionner cette trappe géante. Les défenseurs sont inexpérimentés (Subban, Diaz, Emelin, Weber), trop petits ou trop mous (Campoli, Kaberle) ou surtaxés (Gill, Gorges). Dans la métropauvre on s'ennuie beaucoup de la constance et de la fiabilité de Hamrlik, que Gauthier a laissé partir durant la saison morte. Les avants sont aussi trop petits ou trop lâches (Cammalleri, Kostitsyn) pour barrer efficacement le chemin des attaquants ennemis. Alors, peu importe, que l'on soit plus offensif ou plus défensif, on a pas les "chevaux" qu'il faut pour gagner assez de "courses". Un constat d'échec qui résume bien le travail mal fait du tandem Gauthier/Gainey... D'ailleurs, durant sa conférence de presse, le DG du CH et fier habitant du Vermont, n'a visiblement pas apprécié que le journaliste François Gagnon (La Presse) lui demande, à deux ou trois reprises, quelle part de responsabilité il s'attribuait dans les déboires actuels de l'équipe. Plus que ses réponses évasives à ce sujet, c'est l'air bête et les regards de travers de Gauthier qui ont exprimé ce qu'il pensait des questions de Gagnon.




La cerise sur le sundae dans cet affaissement collectif des CHaudrons, c'est la rage des fefans à propos de la nomination d'un entraîneur unilingue anglophone pour diriger leurs héros redevenus zéros. Ça n'empêchera pas Cunneyworth d'occuper son poste, mais ça risque de devenir la première cause de son congédiement éventuel si la CHiasse ne gagne pas. Gauthier a balayé cet argument du revers de la main en répliquant sèchement qu'une "langue ça s'apprend". Une autre belle couleuvre donnée à bouffer aux fefans. Si vous pensez que Cunneyworth va avoir le temps et la volonté de prendre des leçons de français, avec la grosse ouvrage qu'il a sur les bras, vous rêvez en technicolor. S'il avait eu besoin d'apprendre la langue de vipère, Cammalleri, le visage à deux faces qu'aucun club ne voulait à part le CH de Bob Gainey, aurait pu la lui enseigner un un rien de temps. Sans surprise et comme c'était le cas quand il s'alignait avec les Kings et les Flames ensuite, Cammy, la pomme pourrie, est au coeur du cancer qui mine l'atmosphère du vestiaire des CHieux. Comme capricieux, égoïste et langue sale, il ne se fait pas pire. Il va encore s'en brasser de la merde avec lui aux alentours ! À notre plus grand plaisir !

Par ailleurs, Brendan Shanahan, le préfet de discipline de la LNH, a annoncé que Erik Cole ne serait pas réprimandé pour son coup de coude à la tête de Larsson hier soir. Selon lui, le joueur des Devils se serait penché avant de se faire assommer. Ridicule ! Bof ! Passons sur cet autre jugement bizarre de Shanahan... Ce qui compte, c'est que le Caca connaisse un voyage désastreux à partir de lundi à Boston (dans des articles précédents, j'écrivais "mardi", c'est mon erreur, pardonnez-moi). Les CHieux ne retourneront pas au Centre BéBell avant le 4 janvier. De la façon qu'ils jouent à domicile, ça doit être un soulagement ! Et, comme c'est là, les fefans ne seront pas choqués de ne plus assister en direct à leurs défaites gênantes, et ce, pour un bon bout de temps. Des vacances quoi ! Mais ça ne dure jamais longtemps. Les drogués de la CHiasse iront la voir jouer partout où elle se produira au cours de ce périple de six parties à l'étranger, y compris en Floride, après Noël. Les matchs se succéderont assez rapidement et Cunneyworth n'aura pas beaucoup de temps de pratique pour apporter des changements et redresser la barque des CHaudrons. Une barque qui prend l'eau et qui donne sérieusement de la bande présentement... Elle risque de couler bientôt, sous les applaudissements et les cris de joie des anti-habs. On souhaite une agonie, lente, longue et pénible aux espoirs des fefans moronréalaids... "The agony of defeat" comme dirait l'instructeur unilingue anglophone des Mountreal Americans...

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