Tuesday, April 17, 2012

AHHHH NON ! LES CANACHIENS, LES SUPER BONS À RIEN DE MOURIAL !


Oui, on le sait, rire est le propre de l'Homme. On dit aussi que rire c'est la santé. À voir tous les anti-habs sourire et rire à belles dents depuis plusieurs mois, on ne peut contredire cette vérité. Dans la psychologie du rire, ou dans les causes qui sont responsables de la dilatation de la rate, la surprise, l'inattendu, l'absurdité tiennent une place de choix. Les artistes et les humoristes exploitent beaucoup cette veine ou cette source d'inspiration pour produire des effets comiques. En littérature, par exemple, dans une longue énumération, on alignera une série de mots qui sont plus ou moins synonymes. En interrompant cette suite par un mot dont le sens ne va pas avec le reste, on surprendra le lecteur. Celui-ci, d'abord étonné, sera ensuite ravi de l'esprit (esprit comme dans "avoir de l'esprit" ou de l'humour) démontré par l'auteur du texte, qui l'a plaisamment entraîné là où il ne s'attendait pas d'aller. C'est un pétillement de l'intelligence semblable à un coup de baguette magique qui fera sourire ou rire le lecteur. En photographie, le même procédé pourra être employé en jouant sur les contrastes ou la symétrie des objets ou des sujets. On pourra ainsi voir un cliché montrant des rangées de soldats, bien alignés, au garde à vous, avec soudain la présence d'un petit enfant qui se glisse parmi eux. Le sérieux et l'immobilisme des soldats contrasteront avec la mimique et le sourire enjoué du bambin.



C'est ce genre de sentiments, ces clins d'oeil de bonheur, qui m'habitent depuis l'élimination des CHaudrons de Mourial. Face à l'actuel désarroi et à la déroute humiliante des CHieux, la même chanson me revient inlassablement dans la tête. La chanson kétaine "Les Super Canadiens de Montréal" du chanteur acadien Oneil Devost (qui, sur la photo ci-dessus exhibe sa bedaine de bière Molson, sur une plage de la Floride), qui fait état des années de gloire ('50, '60, '70) de la Sainte Guenille, du temps où les victoires et les Coupes Stanley se succédaient et s'alignaient. Du temps que les Canadiens étaient...canadiens (surtout Québécois), vaillants et valeureux. Du temps qu'ils étaient la fierté de la nation. Quel contraste avec le Cacad'CHien des vingt dernières années, qui enfile les défaites et ne fait les séries qu'une année sur deux ! C'est ce contraste frappant, entre les dynasties du passé et les années merdiques des dernières décennies, qui est à la fois saisissant et absurde. Et qui, par le fait même, nous fait tordre de rire...



Le texte de la chanson de Devost est écrit dans un français aussi lamentable que le CH lui-même. Un enfant de deuxième année scolaire aurait pu faire mieux... Je me suis amusé à le réécrire, pour le "fun" comme dirait ce cher Oneil... Pour ceux et celles qui ne connaissent pas la chanson originale, elle est dans dans la vidéo ridicule ci-dessous... Le plus drôle, c'est que ça se termine par le "Nananana, nananana, héhé, goodbye" ! Très approprié pour un club qui a fini à la queue du classement ! Ha ! Ha ! Ha !

Ahhhhh non, Les CanaCHiens,
Les Super bons à rien de Mourial,
Ils sont poCHes, ils jouent mal,
Les pires pourris de la Ligue nationale,
Ahhhhh non, Les CanaCHiens,
Les Super bons à rien de Mourial,
quand ils jouent au hockey,
Ils font vraiment pitié,
On crie "Yé" ! quand ils se font "scorer".

Depuis près de vingt ans,
ils font durs, c'est vraiment un club de poires,
CHaudrons, dignes de ce nom,
Ils jouent comme des fillettes et des mauviettes,
Ils ne font pas d'efforts,
Et les victoires sont de plus en plus rares,
Les Canailliens ont éCHoué,
Ils sont éliminés,
Aux vidanges les CHieux de Mourial.

(Refrain)

Scott Gomez, Gionta, plus ça va,
Et moins il y a des joueurs du Canada,
Erik Cole, Emelin, Plekanec, Lars Eller, Pacioretty,
Tous sont les descendants de peuples fiers,
Qui ne sont pas canadiens.
Ils n'ont rien à cirer,
Du français, notre fierté,
Au vidanges les CHieux de Mourial.

(Reprendre le refrain, pour rire sans fin !)

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