Monday, April 9, 2012

MORT DE HABS CACANADIEN : RAPPORT D'AUTOPSIE.


Samedi le 7 avril 2012, en fin de soirée, au Centre PouBell de Mourial, après une longue agonie, est décédé Habs Cacanadien. Il laisse dans le deuil plusieurs milliers de fefans éplorés et quelques journalistes désoeuvrés. Le cadavre a été découvert dans la CAVE de l'édifice par les ambulanciers. Ils ont constaté le décès. À leur arrivée, le corps était raide et blanc, avec des traces de meurtrissures bleues et rouges. Signes qu'il avait été battu plus d'une cinquantaine de fois au cours des derniers mois. La dépouille mortelle dégageait une forte odeur de pourriture. On l'a transportée à la morgue avant de l'envoyer au laboratoire médico-légal de la métropauvre pour qu'on procède à une autopsie.

L'autopsie du macCHabée a révélé la présence de plusieurs pathologies qui ont contribué au décès. La cause principale de mortalité a été identifiée comme étant une hémorragie interne massive de merde, consécutive à la perforation du gros intestin (aussi appelé côlon Moen). Il y avait de la matière fécale dans tout le corps. Les médecins légistes ont aussi diagnostiqué une rupture de l'intestin grêle (ou intestin Gomez) qui était sans doute la cause des nombreuses diarrhées dont s'est plaint le trépassé au cours des deux dernières années. Entre le rectum et l'anus (voir en bas du diagramme ci-dessus), les toubibs ont remarqué une grosse tumeur cancéreuse noire en forme de hot dog, au niveau du tube Subbanal (aussi nommé trou du cul).

L'examen de la partie frontale de la cerveau-direction (lobes gainey-gauthier) a permis de découvrir une atrophie grave de cette partie du cerveau qui contrôle le jugement et les impulsions. Cette déformation congénitale provoquait une sclérose et une paralysie de l'organe décisionnel de Habs Cacanadien. En d'autres mots, ce handicap le plongeait souvent dans la brume et l'obscurité. Ainsi diminué par cette infirmité, inutile d'ajouter que le trucidé n'était pas une 100 watts.

Une faiblesse à la hauteur du cou a aussi été décelée. Ce qui a conduit le médecin à conclure que, de son vivant, le mort avait été affecté par le syndrome du cou mou de max pac (surnommé "call 911"). Les glandes salivaires de l'individu autopsié étaient anormalement détériorées. Ce phénomène, aussi associé à la maladie du fefanatisme, se produit fréquemment chez les personnes alcooliques ou qui, comme dans certaines peuplades primitives d'Haïti Nord, avalent trop de couleuvres. Des problèmes de digestion ennuyaient également Habs Cacanadien, ce qui le faisait passablement CHier et qui faisait donc de lui un CHieu. Une carence dans le Cardia bourque, à l'entrée de l'estomac (voir la partie droite du diagramme) empirait ces désagréments.

L'individu souffrait aussi d'insuffisance cardiaque. Une maladie du coeur qui causait de l'inconfort à l'effort. C'est pourquoi Habs Cacanadien ne se forçait pas. C'était la règle du moindre effort qui lui était prescrite. Le muscle cardiaque principal était petit, mince et sous-développé. Comme celui des schtroumfs. On sait que plusieurs personnes dans l'entourage de monsieur Cacanadien lui reprochaient de ne pas avoir le coeur à l'ouvrage, de manquer de bon sang, d'être mou et de ne pas avoir de colonne vertébrale. C'est pourquoi il filait souvent un mauvais coton ou une mauvaise flanelle.



En scrutant le membre viril du sujet d'autopsie, le personnel médical en est venu à la conclusion que sa fonction érectile était déficiente. Bref, ça ne levait pas haut son affaire. Même en situation d'avantage numérique, les spermatozoïdes ne devaient pas aller loin, a estimé celui qui a disséqué les testicules de Habs Cacanadien. Ce dernier était certainement impuissant. Son système immunitaire ou défensif semblait anémique, à en juger par le nombre effarant de virus et de microbes que l'on a trouvé dans le cadavre. On attribue parfois cette faiblesse au trop grand nombre de tasses de café prises par le malade. Celui-ci n'arrêtait pas grand chose et il était incapable de mettre en échec les maladies infectieuses.


Enfin, selon ce que l'on a pu observer, la personne décédée souffrait d'insuffisance rénale. Ses reins ne parvenaient plus à exercer leur rôle de filtreurs ou de gardien du sang. Ce dernier charriait ainsi les déchets du corps du malade à travers le filet de veines qui irrigue cette partie de l'anatomie humaine. Parce que les reins n'accomplissaient pas leur travail de protection, la veine principale qui les traverse se transformait en passoire (dite la passoire price). Il en résultait un empoisonnement progressif et une augmentation de la moyenne des bactéries qui déjouaient et défaisaient le système de défense immunitaire de Habs Cacanadien.

La famille affligée du décédé invite les sympathisants à compenser l'envoie de fleurs par des dons en argent à la Fondation Molson. Bien que celle-ci déborde déjà de contributions monétaires, elle ne refusera aucun don supplémentaire. Il n'y aura pas de funérailles. L'argent ainsi épargné ira directement dans les coffres de la Fondation. La dépouille mortelle sera incinérée et les cendres seront balancées dans le fleuve St-Laurent, si on réussit à le trouver, à proximité de l'Île de Moronréal.

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