Tuesday, March 13, 2012

LE RETOUR DU GROS MOU AVEC LE CH, VIVE MISTER SOFTEE, ANDREI MARKOV !

Après une absence non remarquée de près de deux ans, il est enfin de retour ! Qui ça ? Bin...le gros mou au genou de plâtre, voyons ! Mister Softee en personne : nul autre que Andrei "too soft" Markov. Il n'a guère changé depuis le commencement de la saga rocambolesque et dérisoire qui a mis Pierre Gauthier et ses acolytes dans l'embarras. Une vraie farce que cette histoire de fou. Au cours des dernières saisons, la condition physique du timide russe naturalisé "canadian", a été aussi changeante que la météo. De vraies montagnes russes ! Reviens, reviens pas. Guéri, pas guéri. Vrai, faux. Chaud, froid. Son genou en bouillie a fait couler beaucoup d'encre, en plus de rendre les fefans bipolaires complètement gagas. Bien entendu, selon eux, Markov, le futur récipiendaire du trophée Norris, va nous en faire voir de toutes les couleurs et il replacera le torCHon parmi les équipes d'élite de la LNH. Ouais... Ces pauvres hydrocéphales hypocondriaques peuvent bien rêver... Pour l'instant Softee en arrache et il a déjà coûté quelques buts à son club de BS en étant mou, je dirais même, mollasson, dans son territoire et autour du filet CHicolore. S'il est un bon passeur et possède un instinct offensif valable, il manque terriblement de robustesse et il se révèle trop peureux dans sa zone. C'est un peu normal après les graves blessures qu'il a subies. Mais il était déjà comme ça avant celles-ci. Un gros toutou, tout doux, pas assez malin. Il n'a pas retrouvé la forme. Il est plus joufflu et dodu que jamais. Il est maintenant chauve et il a semblé perdre ses forces en même temps que ses cheveux. Une sorte de Samson scalpé...mettons...



Sur le premier but du tout petit Tyler Ennis, hier soir, à Buffalo, Too Soft Markov a manqué le bateau complètement, pour se retrouver le bec à l'eau, dans sa vaine tentative de stopper l'attaquant des Sabres. Ennis est passé en coup de vent à côté du CHieux 79, après lui avoir enlevé culottes, jack strap, et bobettes grâce à une couple de belles feintes exécutées à la vitesse de l'éclair. Ce qui contrastait tellement avec la lenteur de Mister Softee (un vrai Hal Gill !). Puis, sur le deuxième but des Sabres (passe de Ennis déviée parfaitement par Emelin dans son propre filet -les seuls buts qu'il est capable de réussir-) le gros mou s'est fait prendre à contre-pied en zone des Sabres. Il est arrivé très en retard pour constater les dégâts. Bon, j'entends déjà crier les fefans qui plaident la cause de Markov, qui prédisent qu'il va se replacer. Qu'il faut lui donner le temps de retrouver la forme, et son synchronisme. Mais dans mon livre à moi, il va toujours être une pâte molle dans sa zone. Tout comme Tomas Kaberle qui joue du même côté. Avis à tous les ailiers droits de la LNH : passez sur leur bord de patinoire lorsque vous avez le disque, vous ne serez pas inquiétés !



Un autre qui a été particulièrement pourri, c'est Lâche Eller. Et hier soir, il a réellement mérité le surnom que je lui ai donné. Il a été "lâche" comme un âne pendant tout le match. Il était sur la patinoire pour les trois buts de Buffalo. Il s'est sorti lui-même du jeu en se faisant piéger au fond du territoire ennemi et en faisant ses replis défensifs au super ralenti, sans fournir aucun effort. Sur le but gagnant de Myers, Eller a plongé comme un canard blessé, pour couper une passe , mais ce fut trop peu, trop tard. Il a manqué son coup. Encore... Pendant que l'on parle de plus en plus du club de l'année, les Blues de St-Louis, et de la plus belle histoire de la saison, le retour en force de Jaroslav Halak, Pierre Gauthier fait encore rire de lui pour l'échange qui a amené Eller à Mourial en retour de l'ex-numéro 41 du CHicolore.

Les Sabres et les CHaudrons nous ont habitués à des affrontements serrés qui se terminent pratiquement toujours par un but de différence, et souvent en prolongation (cinq des huit dernières rencontres). Amorphes, après un long voyage dans l'Ouest canadien, les Canailliens auraient perdu en temps régulier s'ils n'avaient pas été sauvés par trois ou quatre gros arrêts de leur gardien Peter Budaj. David Desharnais a aussi fait plus que sa part en enfilant le but égalisateur à trois secondes de la fin et en servant toute une passe à Cole pour ouvrir le pointage. Où serait le torCHon sans Desharnais. Au dernier rang de toute la Ligue ? Sans doute. Et...l'aviez-vous remarqué ? C'est un QUÉBÉCOIS ! Un Québécois qui se débat, qui ne lâche jamais. Un des rares joueurs qui porte le CH avec fierté et qui mérite plus que son salaire...

Je ne me rappelle pas d'avoir déjà vu un club démuni comme le Cacanadien. Un club de manchots qui ne se fie que sur un seul trio. Les autres trios ne font absolument rien sacrebleu ! C'est incroyable, ils ne s'approchent même pas du filet ennemi. Aucun lancer dangereux... On a acquis Rene Bourque pour sa robustesse et la production offensive secondaire qu'il pouvait apporter. Non seulement il marque très rarement, il joue plusieurs parties sans toucher à personne ! Comme hier soir. Ce qui m'a aussi fait plaisir en regardant les statistiques dans mon journal ce matin, c'est que le duo Price/Budaj se retrouve maintenant dans la deuxième colonne des stats des gardiens. Les portiers de la CHnoutte accompagnent donc ceux qui, dans la LNH, ont de moins bons chiffres. Une première cette saison.


L'élimination officielle du Caca s'en vient à grands pas. Mais laissez-les mourir à petit feu. Faites-les "souffert" comme dirait Georges Laraque. Me semble qu'ils pourraient perdre par des pointages plus élevés. Manger quelques bonnes raclées humiliantes pour nous faire plaisir avant de partir en vacances. Nous sommes peut-être trop gourmands...mais n'empêche...ce serait si bon de manger le crèmage sur le gâteau, la cerise sur le sunday !

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